samedi 27 novembre 2010

Un appel ou un manquement...

Bonsoir
Je ne sais par où commencer..
J'observe depuis quelques temps une trêve mais cela ne veut en aucun cas dire une démission.
Je ne sais pas mais c comme si le silence m'était imposé pour mieux me prononcer
souvent,je viens lire quelques uns.
Je sais que c vital pour moi de le faire..
Je roule quelques émotions fortes pour certains surtout ceux qui me sont chers mais je ne peux rester pour eux.
Il m'est impossible d'énoncer un mot ni émettre un son juste un son.
Je devine leurs souffrances et il me déplaît fort de leur montrer mon désarroi, mon souci de leur douleur.
J'ai peur de fondre et de gâcher un infime instant de paix.
J'ai peur d'être là pour eux au mauvais moment alors je m'en vais lécher ma peine en silence par respect pour leur personne jamais par lâcheté..
J'aimerai tant prendre A. dans mes bras, lui chuchoter que cela va aller, que ses cris sont venus jusqu'à moi, ses larmes étreindre les miennes mais je ne peux pas...
Je ne suis pas en droit car elle est de cette étoffe que la pitié révulse, que la compassion horrifie mais qui trouve toujours dans l'horreur,la tyrannie des destins,la tempête une rage de vivre et de vaincre l'impossible.
Je ne la cite point car elle n'en a pas besoin juste ce texto pour lui dire que je ne l'oublie pas mais que c'est ma seule façon d'ailleurs la sienne aussi, pour affronter toujours affronter...
A qui veut m'entendre la vie est un merveilleux don, ne le gâchons pas par des étourderies, du superficiel et du superflu...
A qui veut m'entendre,je suis chaque jour un peu plus amoureuse de cette vie.