
En écrivant chaque jour comme j'écris,
J'obéis à quelque chose qui me pilote à sa guise.
Mes idées s'entrechoquent, se ramassent et se peaufinent au gré de mes délires.
Tantôt c'est le beau temps.
Plus souvent, c'est moins gai:
Des matins qui se lèvent sur le printemps ou l'été,
D'autres ne se lèveront que sur de la nuit.
Je vous demande juste d'être patient,
De décortiquer avec moi les peaux mortes
De suspendre quelconque préjugé
De laisser la rumeur des flots absorber celle qui bouscule mon intérieur.
Dés lors, nous planerons ensemble et au gré du vent
vers des cieux plus cléments.
Le silence, la nuit et notre connivence..
Un havre de paix.
Trouver une place dans cette écriture à fleur de peau, y déposer un poème de frère à soeur. Mais la consanguinité cache des amours interdites. Maudit-soit tu, toi qui m'inspire.
RépondreSupprimerUn grain de beauté
sur ta peau ambrée
comme l'ocelle
sur l'aile d'un papillon
et le souffle de ma bouche
suffit,
tu pars.
Roger Dautais
Le départ est une fuite vers l'au-delà. Nos morts s'accumulent à chaque seconde. Nos petites morts blanches sont des répétitions. Hochet divin, hoquet final, s'il ne faut que rendre l'âme, que ce soit dans le plaisir du partir
belle ôde si je peux dire à l'écriture
RépondreSupprimerRassérénante ta poésie; et même lorsque tu t'emportes. Mais c'est vrai que dans ce court texte tu nous apportes la paix. La paix dont nous avons tant besoin. Et avec toi elle vient parce que tu nous donnes confiance.
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