

Lorsque je passe dans la rue
Qu’il y a cet inconnu
Grelottant sous ses haillons
Que je m’enfonce agréablement
Bien au chaud
En poussant au plus fort
L’accélérateur ou la radio
Pour oublier cette vision d'horreur.
Lorsque je regarde les infos
Que le nombre de morts s’allonge
Sans sexe ratio
Juste des étoiles qui corrigent cette fois la ” ville “ sans sucre
La guerre continuant à orner les derniers soupirs de l’homme
Je ne sais qui l’a déjà dit
Mais c’est dans l’exquis .
Lorsque le pervers rôde encore
Dans nos maisons
laissant les malheurs d’Annie se faire
Stokholm et déraison
Juste parce que nous devons taire
Les erreurs de nos aimés.
Lorsque j’hésite
A porter mes mains gantés
Dans ces cheveux pouilleux,
Approcher respiration coupée
Ce lit cafardeux
Une grimace infirme en guise de sourire
Pour Cosette
Une tapote généreuse
Pour Alice au pays des merveilles
Différences d’instinct allumé
Palliatifs et soins en grand différé
Lorsque la mort œuvre en maîtresse des lieux
Que nous passons sans être affectés
Oubliant que le prochain arrêt
Pourrait être
Le nôtre
Le vôtre ...
Alors je suis snob si je n’y ai pas pensé!
Bien sûr, tu as le droit de disparaitre, mais si vite, quand même, c'est trop vite. J'espère que je n'ai rien cassé dans ta maison.
RépondreSupprimerDans ces longues nuit d'Automne, je retrouve mon pays d'enfance et j'écris. Je fais des rencontres surprenantes, le jour. C'est sûr, j'avance donc je suis bien vivant.
Entre vivants nous devons nous entendre bien. Je regarde la TV Tunisienne tous les jours, pour voir,comprendre ton pays, te comprendre mieux.
Ta poésie, tes mots, si forts, toujours,comme une étoile qui brille dans mon ciel.
Bonne nuit,
Roger
J'ai répondu à tous tes mails, évité certains comments trop perso. C'était à dire, voilà quI est fait.
Shalom, Lilia