samedi 9 mai 2009

Parce que la fête des mères approche...
















Je la regarde et aimerais lui dire merci
Merci pour ses nuits sans sommeil où je devais brailler
Pour une tétée, une couche mouillée
Juste parce que c'est cela un bébé.
Merci pour ses va et viens infinis
Ses marches interminables dans les sentiers de ma vie
Un col à redresser, un cartable à vérifier
Un bobo à faire oublier
Un souffle doux et une montagne de câlins
Merci pour ses plats mijotés avec amour
Tyrannisés par mes sautes d'humeur,
Mes fautes
Mes désamours.
Merci pour les petites et grandes joies
Sans réclamation ni redevance
Ni signe de reconnaissance
Juste parce que j'étais son enfant.
Merci pour mes longs moments de désertion
De désaffection
Subie sans plainte ni mot
Parfois une larme
Une ride .
Merci pour pour les grands et petits sacrifices
Jamais répertoriés
Jamais réclamés
Dans un déni de soi
Dans un amour sans précédent
Merci pour ses shabbats ratés
Merci pour ces fêtes sautées
Merci pour ces drames évités
Merci pour l'incontournable
Merci pour l'incomparable
Merci pour l'immensurable
Merci maman chérie
Que Dieu te donne longue vie!

LA SOLITUDE



Il y a des jours comme aujourd’hui où je me sens très seule…
Terriblement seule.
Et c’est de cette solitude que j’aimerai parler ou écrire.
C’est un sentiment omni pressant qui taille dans la chair
Qui assassine l’air et rend la terre dépeuplée
On a beau marché dans la cohue
On a beau joué du coude et des épaules pour passer
La terre continue à être dépeuplée !
Coup de blues ou bleus du cœur
Cœur en berne ou gel de la passion
Pourtant, le corps ne manque pas d’ardeur
La tête de détermination
Un foisonnement d’idées, un pullulement de conseillers
Et pourtant, la terre continue à être dépeuplée !
C’est comme un évanouissement de la foule
C’est comme un glissement de bêtes de nuit
Dans un trou noir
C’est comme dans une anesthésie
Et qu’on n’arrive pas à voir
Tout est cotonneux et lointain
Beaucoup de bras mais pas de coup de main
Pas un mot
Pas un pas
Juste un silence nerveux
Et une immense solitude.