samedi 24 mars 2012

Notre peuple a réussi là où l'état a échoué!

Notre peuple a réussi là où l'état a échoué! Chokri Riahi un blessé amputé du 14 JANVIER2011grâce à une action citoyenne purement citoyenne que des hommes des femmes des gosses je dirai sans grand savoir politique ni grandes ressources se sont mobilisés pendant des mois pour le faire monter ce samedi 17 mars 2011 dans un avion direction la France. Nos amis expatriés en France de l’association tunisienne de France se sont portés garant de la prise en charge sur place sur tous les plans. Merci nos frères en France de bien vouloir porter le drapeau haut et fier oui fiers des enfants de la patrie où qu’ils soient ! Wael karrafi est un autre blessé de la révolution encore amputé grâce encore à ce corpuscule de citoyens sur ses onze millions a pris son envol direction l'Autriche où un Grand homme d’affaire l’a pris en charge pour toujours le remettre sur pied sur tous les plans. Oui nous continuerons à porter le flambeau Hier encore nous sommes allés au palais cette fois non en invités mais en accompagnateurs de blessés graves de la révolution. Seul est là Mohamed Jendoubi un grave blessé de la révolution une balle encore logée dans sa moelle épinière.Les quinze autres sont absents pour des raisons que je n'ose décliner.Le manque est immonde , la nécessité infâme. Un bel enfant beau comme un soleil un visage doux des yeux rieurs sur son fauteuil à moteur mais tellement tristes. Il semble porter seul le monde entier sur ses épaules. Je m’approche le rencontre pour la première fois. Je me présente et lui dis que je le suis depuis le premier jour où nous avons appris son cas en Aout dernier. Je lui parle de son courage de sa force de nous avoir entraînés dans ce combat loyal pour ce droit à la santé à la reconnaissance et à la vie. Nous voyons un conseiller dépêché d’urgence pour nous dissuader de sit-inner. Nous voulons voir notre président et nous ne bougerons pas d’ici avant de l’avoir vu .Nous restons plus de quatre heures à attendre avec des tentatives de joindre de partout des hommes puissants de l’état des conseillers du président et des conseillères des intermédiaires pour parleurs avec les gens de la troika. Tous nous envoient plus ou moins balladés. Que valions- nous si ce n’est une poignée de jeunets assez enflammés escortée par un petit médecin délurée que j’étais ? Que pouvions- peser si ce n’est une tonne de désillusions et un fameux rêve de justice et d’humanité ? Je tente un appel .J’ai un conseiller de samir dilou le ministre. Monsieur Sadkaoui est un homme de foi et de parole. IL m’intime de l’attendre au palais car de la bureaucratie , il se sentait biaisé annihilé perdu sans grand pouvoir mais avec beaucoup de volonté pour nos blessés. Moins d’une heure, il nous rejoint, demande une audience et s’en va encore pourparler avec les gens de la présidence pendant plus de quatre heures. Un conseiller Mohamed, il s’appelait assez beau garçon assez beau parleur vient nous baratiner en proposant d’auditionner le seul blessé mohamed présent que Marzouki avait visité chez lui au kram ouest aux premiers jours de son élection à la présidence. Je me propose de l’accompagner en tant que médecin de mohamed. Il décline ma requête en me promettant d’envoyer me chercher. Chose qu’il ne fera jamais. Nous poireautons plus de trois heures avant que Sadkaoui , Mohamed et toute une smala revienne. La nuit a commencé à tomber. Je ne sais pas ce qui s’est vraiment passé juste que mohamed semblait être épuisé. J’intime à sa sœur de le ramener à la clinique monte dans la voiture de service de sadkaoui et partons comme il avait promis à une visite aux parents de mohamed jendoubi pour les convaincre de lever la grève de la faim. Son père est malade venant de subir un récent accident vasculaire. Nous arpentons les rues du fameux kram ouest qui avait avancé un certain janvier 2011 ses enfants comme aucun des quartiers huppés de la tunisie n’avait encore fait. Ils eurent droit aux plus généreux et crapuleux tirs de notre police tueuse et des snippers que sebsi s’amuse encore à nier . Une belle jeunesse sacrifiée dans des bains de sang horribles :le sang des vaillants écrasés comme de vulgaires moustiques. Moustiques sont encore ces gosses lorsqu’ils sont encore là à attendre leur transfert à l’étranger pour des soins qui tardent à venir comme une éternité. Sadkaoui explique aux parents de mohamed pourquoi le rabattement de l’état sur la proposition du Qatar pour les prendre tous devant la proposition des allemands de nous dépêcher ses experts en premier. Il assure aussi que la présidence s’est promise de payer les frais de clinique de mohamed jendoubi et de rached el arbi jusqu’à leurs départs. Il ne sort de chez eux qu’après la levée de la grève de la faim de ces derniers.Je l’emmène voir un autre blessé Walid kasraoui un autre jeune homme que j’ai découvert en septembre dernierhttps://www.facebook.com/note.php?note_id=10150271976928603. Un garçon aux yeux tristes aussi parce que son geste un certain 14janvier enfiévré d’amour pour sa patrie s’est résumé à une jambe déflagrée , noire, suintante, sept greffes plus ou moins échouées, beaucoup de souffrance et de terribles désillusions. Mais bon sang de quoi souffrent ces enfants ? Où ont –ils fait faux ? Ne se sont –ils pas suffisamment sacrifiés pour ce drapeau ? Est-ce si difficile de leur prendre la main et de les mettre dans un avion leur offrir la chance de rêver d’aller mieux ? Je crois surtout qu’il ya une insuffisante volonté pour accompagner le sacrifice héroïque de nos blessés graves? Alors je suis en droit de répéter ricaneuse :Le peuple a réussi là où l’état a échoué !

dimanche 18 mars 2012

Pour Gilbert Naccache

Je viens par ce texte me lever faire une grande courbette un chapeau bas à un monsieur d'il n'ya pas si longtemps devenu un grand et solide ami. Mon Dieu ce que nous devons à facebook certainement quelques couples ou amours en faillite mais ils l'étaient déjà je crois parce que le ver devait être dans le fruit beaucoup bien avant FB . FB a été et est encore un outil merveilleux. Merveilleux parce qu'il a rapproché raccommodé aidé ne serait-ce à catalyser transporter voire même exporter la bénite révolution la nôtre sur laquelle nous portons actuellement de terribles angoisses. Je dois à facebook de m’avoir ouvert à un monde nouveau certes virtuel mais le temps d’ un clic devenu de solides amis des leaders de révolution qui tels que @Yahya révolutionnist mon ami l’égyptien est venu lors de la révolution de Omou Edonya successive à la notre échanger nos angoisses nos libertés nos moyens de communiquer de se défendre dans la rue contre nos oppresseurs qui ne voulaient pas déloger, contre notre police qui continuait à nous battre à nous opprimer et voire tuer même après le départ de nos führers. Je ne m’amuserai pas à dresser le nombre de blessés et de morts tombés sous l’ordre de ben ali et ceux de sebsi par exemple . Nous avons échangé des fois débilement comme des vaillants comment contrer les coups de nos bourreaux , les antidotes manuels et à notre portée des échanges de lacrymo…. Nous avons déporté nos rêves de liberté un peu partout dans le monde en égypte en libye proche en Espagne ou encore en Belgique et plus loin à New york à Montréal où encore nous leur avons appris à scander en arabe « Echaab Yourid Iskata Anidham » . C’était fabuleux unique partageable et mon Dieu combien libérateur. IL était bon ce temps là combien solidaires de nos frères nous étions. Ni homme ni femme Ni droite ni gauche. Je n’ai jamais eu à m’en soucier bien au contraire. Plus maintenant à ma grande désillusion et pourtant je ne lâcherai pas je ne dirai pas malheureusement comme rectifie Gilbert , je dirai encore que c’est possible que nous arriverons juste de la bonne foi sous tous les angles et nous y arriverons .Et comment ??? lorsque des gens du gabarit de GILBERT NOUS HARNACHE en non stop de sa présence de son temps de sa vie de famille d’expatrié d’amoureux fou de son pays oui de son pays . Je crois qu’il n’a jamais connu d’aussi grand amour que celui de sa foutue patrie. Ce qu’il est bon de l’entendre nous la raconter sa Tunisie , la Tunisie de son enfance de sa jeunesse de ses délires fougueux de ses douleurs de ses années à la prison de Roumi de ses souffrances jamais racontées par cette même Tunisie tellement adorée. C’est de tout cela que j’aurai aimé parlé lors de la journée de commémoration de Zouhaier Yahyaoui le prisonnier martyr d’internet d’il y a deux jours au palais si ce n’était du ressort d’une déviation de débat contraire à nos attributs. J’aurai aimé leur dire que nous pouvons ne pas avoir le même avis la même position mais que tous nous devons construire cette Tunisie nouvelle avec toutes ses disparités ses divergences ses contraires ses contradictions tout cela rendu discutable faisable joignable transportable grâce à ces outils universels twitter fb yotube dailymotion..que nos jeunes ont su ramener jusqu’à nous en temps de répression que dire lorsque la liberté d’expression est à l’ordre du jour. Ramons avec nos difficultés sans nous déchirer ni nous entretuer mais en nous outillant de plus d’informations de connaissances de culture d’histoire de nos aînés et à venir pour nous mieux nous éclairer dans nos navigations telle qu’une énorme boussole dont le nord sera toujours dicté selon les objectifs d’une nation sans exclusion aucune. A toi Gilbert ,j’aimerai dire merci pour cet amour si intense si fort si fougueux que tu aurais aimé encore nous transmettre hier encore à IBN RACHIQ en insistant sur le fait que ni nahdha ni autre parti légitime devait être notre ennemi si elle desservait les intérêts de ce peuple en travail et revendications justes et équitables. Hier encore, j’ai rien pigé pitoyablement rien pigé au discours des hommes politiques car je laisse la politique à ceux qui savent la faire mais j’ai saisi par contre cet amour oui le tien qui dégoulinait de ta personne de ton esprit de ce corps malade pour ce pays que Gilbert n’a jamais voulu quitter. Te l’a-t-il si bien rendu ? JE CROIS QUE OUI puisqu’Il te- nous fait aimer élever au rang des immortalisés. Ecris Gilbert écris mon ami écris encore pour nous pour ce pays dont tu vis à la folie de la tête au pied à l’infinie de ta personne. Ecris encore pour nous les enfants de ton pays.

vendredi 16 mars 2012

Hier ,j'ai été au palais!

Hier j’ai été au palais. C’était la première fois que j’y mettais les pieds et certainement la dernière .Lla suite vous le confirmera. Je ne peux pas dire que je n’ai pas été subjuguée par autant de faste et de beauté. Un édifice somptueux sur un site hors pair prenant la baie de carthage et de sidi bou said mais surtout un mythe encore plus fort : pénétrer un jour au palais, fouler ce sol que le dictateur se réservait à lui et sa bande de mafieux. En y pénétrant au début de cette belle matinée, nous sommes pour la plupart surexcités comme des gosses devant un très beau cadeau nous parlions à voix basse puis le frein se levait progressivement à mesure que nous prenions place dans la grande salle où zaba donnait ses fameux discours violets et où l’assistance buvait ses paroles guindée éblouie et faisant presque dans son froc. Vite nous nous débridons rigolons de tout de ce palais autrefois si mystifié des meubles des plinthes mal entretenues de la couleur de certains murs des lustres ébréchés et surtout du goût des anciens pensionnaires de ces hauts de hurle- dictature . Certains même ont pris la peine de filmer. Nous avons surtout beaucoup ri. Le président est apparu a fait son discours commémoré le défunt et sa famille. Pour la première fois dans l’histoire du palais, je crois un président fait son allocution et pas une personne n’applaudit. Non pas par manque de respect mais parceque ce temps est révolu définitivement derrière nous celui de la koffa et des lèches bottes . Nous avons applaudi lorsque la mère de Zouhaier a reçu les honneurs et été tous émus lorsqu’elle s’est mise à nous parler de son enfant de son combat de sa grève de la faim d’internet et de tout le chemin qu’il avait de sa santé sa vie ouvert et tracé pour nous pour arriver à cet état de liberté dont nous avons été gratifié par cette révolution une ébauche de ZOUHAIER, elle répétait écrasée par la douleur et les sanglots. Le président s’éclipse rapidement escorté de ses spahis en costards cravates à notre grande déception car nous avons tous pensé qu’il allait rester débattre avec nous de l’internet de la censure et de nos attentes. Nous passons à une grande salle annexée où une fastueuse pause-café nous attend. Puis vient la conférence débat que nous attendions le moins parce qu’en réalité nous sommes tous venus pour tout sauf pour conférencier ou écouter quelconque leçon. Pourtant, une jeune professeur s’est prêté en donneuse de leçon mettant le feu à la poudre embrasant servitude des femmes sexologie et hadith du prophète. Elle n’a pourtant pas fait tout faux la gamine comme j’ai aimé la qualifier parce qu’en plus elle fait son speech quitte la salle et ne revient qu’en fin de séance après que le tout soit embrasé se souciant peu des critiques et de nos avis. Des blogueurs s’emportent crient que c’est du hors sujet ce qui était vrai que le vrai débat est la liberté d’internet appellent leur président pour discréditer les propos haineux contre la religion et les barbus comme elle les a traités. Ils quittent également la salle bien avant elle boycottant la conférence qui j’avoue a tourné au ridicule. Personne n’écoute personne , des nerfs à fleur de peau des outrages à l’auditoire dans une hystérie sans précédent. Au bout d’un moment , les boycotteurs reviennent reprennent leurs esprits assistent jusqu’à la fin du débat pour prendre la parole s’excuser avec diplomatie de l’incident expliquant tour à tour qu’ils n’ont fait que répondre à des provocations stériles et hors sujet juste dans le but de les provoquer. Plusieurs personnes ont encore intervenu puis j’ai pris la parole me présentant d’abord expliquant qu’en médecine il existe un phénomène la catharsis qui permet la libération des émotions toutes nos émotions pour ensuite se sentir mieux.Ces blogueurs échauffés n'étaient que la preuve vivante du processus de libération et de meilleure santé à venir.Ceci d'un côté thérapeutique s'ajoute auquel ce côté désacralisant du palais et de la présidence sans manque de respect aucun mais dans une finalité que la liberté d'expression a été importée en ce jour même où on la célébre jusqu'au palais.Que de plus belle preuve que celle que l'impensable se réalise! Je m’adresse ensuite à la maman de zouhaier lui demande pardon au nom de tous ces gens continue et l’intime de leur pardonner en ce jour où ils devaient se réunir juste par reconnaissance à son fils et ses idéaux son combat pour la libération d’internet. Je lui dis encore vous madame êtes en droit d’être en colère contre zaba qui a muselé votre enfant et l’a emprisonné jusqu'à amener sa mort par cette non liberté mais moi madame qui dois je qualifier de non libérateur lorsque mon fils a encore été torturé pour la liberté parcequ’il a voulu filmer des abus des policers et mettre encore sur ce foutu internet. Par deux fois, il a été torturé après un an de la révolution un certain 13 NOVEMBRE 2011 ET UN PREMIER FEVRIER 2012 prcequ'il a encore voulu filmer et mettre sur fb. J’ai failli le perdre pour cette liberté d’internet que si marzouki a libéré et fête aujourd’hui Dois je me réjouir ou encore m’inquiéter ? Pour cela, j’accuse mon président d’être maintenant absent et me répondre de cette vérité Oui ou non internet est-elle libérée ?

dimanche 11 mars 2012

Coup de gueule

J’aimerai tout arrêter J’aimerai dire non J’aimerai avoir à disparaître J’aimerai dire non aux brutes et aux simples d’esprit J’aimerai ne plus me prêter à ces viols répétés J’aimerai ne plus avoir à médire à convertir ou à bluffer J’aimerai que pour une fois le Titanic n’est pas eu à sombrer J’aimerai que Persée n’est jamais eu à tuer Je ne peux rester indifférente aux drames de mon peuple ni à me tenir en permanence dans le compromis de ma conscience Je refuse de m’investir dans des jeux d’enfants ni de faire de la révolte de mon peuple mon blé Je refuse de donner à la misère un semblant de beauté Je refuse de donner aux pauvres et aux faibles un semblant de répit Je ne veux plus vivre au pays des prédateurs Où il n'y a ni art ni création juste de la violence sur des terrains minés Le destin de certains est d’écrire la mémoire collective de la révolution D’autres de la trucider ou la défigurer Je ne veux plus voir la violence et le mensonge s’emparer de mon monde à contre-pied Je ne veux plus que l’âme de la nation soit encore bafouée Je ne veux plus de ce rôle de figurante à marginaliser Je ne veux plus qu’on m’inculque la vertu Je veux aller la chercher au milieu du péché Je veux réapprendre avec les miens à nous perdre pour mieux nous retrouver et nous aimer.

samedi 10 mars 2012

Un illuminé se prend pour Dieu...

Un illuminé se prend pour Dieu et plante son drapeau à la place du drapeau.
Les autres sont pires, ils veulent en faire une Jeanne d'arc.
Les esprits s’enflamment, les colères se déchaînent laissant place à la médiocrité et à la surenchère.
Bizarrement, je ne me sens pas concernée. Au contraire je me sens dégoûtée extrêmement dégoutée.
Qu’il n’en déplaise à certains mais dans toute petite ou grande chose dans nos vies, nous faisons revenir tout par rapport à nous même nos égos, nos douleurs nos déceptions nos bravoures nos frustrations et nos aspirations et nous tendons toujours à croire que le vrai est dans ce que nous voulons ou pensons.
Dans nos emportements et nos comportements, nous oublions souvent de dépoussiérer de décontaminer de déblayer de prendre cette minute de réflexion pour ne pas en rajouter pour ne pas défigurer les indices pour ne pas escamoter les preuves défaire à jamais des possibilités de discussion et de mise à plat et parfois ignorer parce que l’essentiel la priorité est non dans ce geste farfelu répréhensible certes mais tellement secondaire lorsque nous osons bafoué à chaque instant les emblèmes de ce drapeau .
Que signifie un drapeau sinon un vulgaire carré de tissu lorsque les enfants de la nation sont laissés pour compte oubliés ou même rudoyés voire torturés ?
Que signifie la patrie lorsqu’elle est capable d’infanticide et d’ignominie?
Que signifie un état lorsqu’il se drape du sang de ses héros pour en faire de longues et interminables démarches pour les soigner ou les transférer ?
Que signifie un carré flottant lorsque tous les carrés du pays se resserrent de plus en plus étroitement rendant des gosses infirmes à bout de patience presque dans la mendicité et le manque de dignité ?
Que signifie cette marrée montante de colère et de soulèvement hier encore à l’assemblée constituante lorsque normalement le souci de la santé de nos blessés de la révolution est presque passé sous silence s’il n’est du zèle de certains bons citoyens pour entretenir les mémoires ?
Que signifie cette mascarade ou encore ce coup théatralisé à max lorsque chaque jour un des héros de cette patrie hésite douloureusement devant son appartenance, arrive à douter et devient fou parce que jusqu’à aujourd’hui encore les démarches pour faire la vérité sont lentes très lentes voire interminables ?
Que signifie ces cris acharnés pour un drapeau devant ceux étouffés pour des vies qui s’éteignent petit à petit parce qu’un homme diminué de sa dignité ou de son honneur n’est plus en mesure de se regarder ou de vivre ?
Que signifie ce déloyal patriotisme non taré lorsque votre patrie ou votre état se désolidarise de ses défendeurs pour sa liberté qui ont prêté vaillamment leur corps comme bouclier contre les balles des snippers et de ben ali ?
Eh bien qu’elle aille au diable et encore moins ce pays !
La nation est un bien grand mot et pour bien le comprendre il faut réaliser que si nos affects nos sentiments arrivent un jour à nous quitter, nous ne serons plus en mesure d’être des humains et le monde deviendra infiniment barbare et dépeuplé.
Je ne cautionne ni la désacralisation de nos emblèmes voire même d’aucune liberté.
Je suis pour le débat et que celui qui a quelque chose dans le ventre ou les méninges l’exhibe ou qu’il se taise à jamais.
Je ne cautionne ni la violence ni les excés, je suis juste pour la liberté et la tolérance.
Jene cautionne ni salafisme ni aucun délire autocratique, je suis pour l'ouverture et la parole.Une parole où il y aura discours véritable avec des charpentes pour la construction et non la pagaille et la clochardisation de nos priorités.
Notre peuple, le vôtre et le mien il y a un peu plus d’an a été des plus capables de se retenir lorsque les tirs des snippers et des flics opéraient sur les civils . Les opérations de vandalisme n’ont pas eu de grosses répercussions si ce n’est de comprendre que tout était pour faire diversion sur le peuple sur son attention pendant que les autres les sans face récupéraient tout ce qui pouvait encore les compromettre.
Nous étions alors loin très loin des différences de race de rang ou d’intellect mais tous unis devant nos quartiers à défendre nos cités.
Je me rappelle encore d’un voisin redouté pour être un pickpocket combien il était honorable dans ses guets à chaque veillée.
La révolution , la chasse au dictateur avait réveillé les ardeurs , transformé nos mœurs régularisé nos cœurs pour les faire battre au même rythme.
Nous avons été tous des vaillants !
Qu’est-ce qui a changé en nous en si peu de temps et pourquoi ?
Là se posent les vraies questions ?
Pourtant nous restons ces mêmes gens toujours prêts à nous lever pour la moindre catastrophe que ce soit chez le pays voisin ou chez l’autre à côté.
Quoi de plus fabuleux Mieux ENCORE plus belle plus historique que cette leçon de solidarité que nous avions enseignée aux italiens lorsqu’ils remettaient en mer ou malmenaient nos enfants réfugiés alors que leur nombre n’excédaient pas les centaines tandis que nos frontières et bras étaient des plus hospitaliers pour des milliers de réfugiés libyens !
Qu’est ce qui nous pousse depuis à nous déchirer entre nous, à aiguiser les couteaux sur le dos des uns et des autres se souvenant peu de notre passé proche, ne retournant que des slogans vides édulcorés de propos haineux et sans âme ?
Qu’est-ce qui nous propulse dans la médiocrité et le non dialogue alors que la force est au mot, la réflexion et à la persuasion ?
Ne tombons pas dans les pièges des contre-révolutionnaires, ne soyons pas l’apanage des mafieux et surtout ne soyons pas les propres fossoyeurs de nos acquis car il n’y a pas plus terrible que la folie meurtrière des frères ennemis !

Sauvons nous, sauvons nos blessés, regroupons nous autour d’eux pour les aider à émerger.
Faites de leur sauvetage, leur survie et leur guérison votre combat sinon au diable ce foutu drapeau et tous les autres qui suivront.
Suivons Hugo dans « avoir pour patrie le Monde et pour nation l'Humanité ».

Un illuminé se prend pour Dieu...

Un illuminé se prend pour Dieu et plante son drapeau à la place du drapeau.
Les autres sont pires, ils veulent en faire une Jeanne d'arc.
Les esprits s’enflamment, les colères se déchaînent laissant place à la médiocrité et à la surenchère.
Bizarrement, je ne me sens pas concernée. Au contraire je me sens dégoûtée extrêmement dégoutée.
Qu’il n’en déplaise à certains mais dans toute petite ou grande chose dans nos vies, nous faisons revenir tout par rapport à nous même nos égos, nos douleurs nos déceptions nos bravoures nos frustrations et nos aspirations et nous tendons toujours à croire que le vrai est dans ce que nous voulons ou pensons.
Dans nos emportements et nos comportements, nous oublions souvent de dépoussiérer de décontaminer de déblayer de prendre cette minute de réflexion pour ne pas en rajouter pour ne pas défigurer les indices pour ne pas escamoter les preuves défaire à jamais des possibilités de discussion et de mise à plat et parfois ignorer parce que l’essentiel la priorité est non dans ce geste farfelu répréhensible certes mais tellement secondaire lorsque nous osons bafoué à chaque instant les emblèmes de ce drapeau .
Que signifie un drapeau sinon un vulgaire carré de tissu lorsque les enfants de la nation sont laissés pour compte oubliés ou même rudoyés voire torturés ?
Que signifie la patrie lorsqu’elle est capable d’infanticide et d’ignominie?
Que signifie un état lorsqu’il se drape du sang de ses héros pour en faire de longues et interminables démarches pour les soigner ou les transférer ?
Que signifie un carré flottant lorsque tous les carrés du pays se resserrent de plus en plus étroitement rendant des gosses infirmes à bout de patience presque dans la mendicité et le manque de dignité ?
Que signifie cette marrée montante de colère et de soulèvement hier encore à l’assemblée constituante lorsque normalement le souci de la santé de nos blessés de la révolution est presque passé sous silence s’il n’est du zèle de certains bons citoyens pour entretenir les mémoires ?
Que signifie cette mascarade ou encore ce coup théatralisé à max lorsque chaque jour un des héros de cette patrie hésite douloureusement devant son appartenance, arrive à douter et devient fou parce que jusqu’à aujourd’hui encore les démarches pour faire la vérité sont lentes très lentes voire interminables ?
Que signifie ces cris acharnés pour un drapeau devant ceux étouffés pour des vies qui s’éteignent petit à petit parce qu’un homme diminué de sa dignité ou de son honneur n’est plus en mesure de se regarder ou de vivre ?
Que signifie ce déloyal patriotisme non taré lorsque votre patrie ou votre état se désolidarise de ses défendeurs pour sa liberté qui ont prêté vaillamment leur corps comme bouclier contre les balles des snippers et de ben ali ?
Eh bien qu’elle aille au diable et encore moins ce pays !
La nation est un bien grand mot et pour bien le comprendre il faut réaliser que si nos affects nos sentiments arrivent un jour à nous quitter, nous ne serons plus en mesure d’être des humains et le monde deviendra infiniment barbare et dépeuplé.
Je ne cautionne ni la désacralisation de nos emblèmes voire même d’aucune liberté.
Je suis pour le débat et que celui qui a quelque chose dans le ventre ou les méninges l’exhibe ou qu’il se taise à jamais.
Je ne cautionne ni la violence ni les excés, je suis juste pour la liberté et la tolérance.
Jene cautionne ni salafisme ni aucun délire autocratique, je suis pour l'ouverture et la parole.Une parole où il y aura discours véritable avec des charpentes pour la construction et non la pagaille et la clochardisation de nos priorités.
Notre peuple, le vôtre et le mien il y a un peu plus d’an a été des plus capables de se retenir lorsque les tirs des snippers et des flics opéraient sur les civils . Les opérations de vandalisme n’ont pas eu de grosses répercussions si ce n’est de comprendre que tout était pour faire diversion sur le peuple sur son attention pendant que les autres les sans face récupéraient tout ce qui pouvait encore les compromettre.
Nous étions alors loin très loin des différences de race de rang ou d’intellect mais tous unis devant nos quartiers à défendre nos cités.
Je me rappelle encore d’un voisin redouté pour être un pickpocket combien il était honorable dans ses guets à chaque veillée.
La révolution , la chasse au dictateur avait réveillé les ardeurs , transformé nos mœurs régularisé nos cœurs pour les faire battre au même rythme.
Nous avons été tous des vaillants !
Qu’est-ce qui a changé en nous en si peu de temps et pourquoi ?
Là se posent les vraies questions ?
Pourtant nous restons ces mêmes gens toujours prêts à nous lever pour la moindre catastrophe que ce soit chez le pays voisin ou chez l’autre à côté.
Quoi de plus fabuleux Mieux ENCORE plus belle plus historique que cette leçon de solidarité que nous avions enseignée aux italiens lorsqu’ils remettaient en mer ou malmenaient nos enfants réfugiés alors que leur nombre n’excédaient pas les centaines tandis que nos frontières et bras étaient des plus hospitaliers pour des milliers de réfugiés libyens !
Qu’est ce qui nous pousse depuis à nous déchirer entre nous, à aiguiser les couteaux sur le dos des uns et des autres se souvenant peu de notre passé proche, ne retournant que des slogans vides édulcorés de propos haineux et sans âme ?
Qu’est-ce qui nous propulse dans la médiocrité et le non dialogue alors que la force est au mot, la réflexion et à la persuasion ?
Ne tombons pas dans les pièges des contre-révolutionnaires, ne soyons pas l’apanage des mafieux et surtout ne soyons pas les propres fossoyeurs de nos acquis car il n’y a pas plus terrible que la folie meurtrière des frères ennemis !

Sauvons nous, sauvons nos blessés, regroupons nous autour d’eux pour les aider à émerger.
Faites de leur sauvetage, leur survie et leur guérison votre combat sinon au diable ce foutu drapeau et tous les autres qui suivront.
Suivons Hugo dans « avoir pour patrie le Monde et pour nation l'Humanité ».