jeudi 20 mai 2010

BONJOUR
je viens vous annoncer sans grande pompe que j'ai décidé de prendre une pause un peu et beaucoup pour moi.
c l'été bientôt et je commence à prendre, on dirait comme l'habitude des vacances "bloggaires "...

JE vous remercie tous un à un qui avaient été toujours à mes côtés pour me soutenir,me lire et j'avoue que c'était pas toujours facile:
Epamin qui a été toujours là pour moi
Sue ma grande préférée
Nanou que j'aime tant
Flo que j'admire irrésistiblement:une belle âme
Greg mon ami avec qui j'ai adoré travailler
je n'oublie en rien Emmanuel qui a ouvert la belle porte pour m'initier
Cat que je ne vois plus
Enfer noir aussi et dont les nouvelles m'inquiètent
ET toi Solange ma douce Solange
Anita ma grande voyageuse
Valy ce sucre d'orge
mon ami le fou
puis mon bon Olivier que je respecte beaucoup
et toi,Georges qui a toujours été là merci
Miren, ma belle enfant
et toi Nefertiti mon amie ainsi que Sylvie une grande inspiratrice
korrigane que je n'oublie
ainsi que Lise Médini
et toi Fransua qui sait où me trouver
et puis toi aussi patrick-lucas,mon nouvel arrivé
et toi ma belle Sana, Sahar les deux soeurettes de mon voyage à Dubai, il ya voilà deux années
et toi Raouf de ma tunisie que je viens après tant d'années de retrouver

j'espère n'avoir pas oublier sinon veuillez m'excuser.
Un dernier mot,je ne vous oublie point mais il me faut cette pause.

mercredi 19 mai 2010





Hier dans la soirée, j'ai eu l'envie pressante d'écrire un texte sur la vie d'étudiant mais une rencontre non moins belle m'a agréablement retenue tard dans la nuit.
Je voulais faire un pas en arrière avec ma mémoire tellement que le souffle était doux.
Du romarin sur du jasmin sur de la tendresse sur de la fraternité...
De la soudure ces temps là où nous accourions comme le fait exactement ce soir mon adorable fille vers un appel alertant d'une copine vers l'étage au dessous lâchant révision et ajustement capital de dernière minute pour venir à l'aide de son amie.
Une histoire insignifiante certainement , un chagrin d'amour probablement, du blues ou stress des derniers instants avant demain ,le jour fatidique des examens...
Mais c'est tellement charmant, mignon cette hâte, cette course vers autrui que nous n'avons plus nous adultes d'aujourd'hui confortablement installés dans nos vies...
Je me rappelle d'il ya déjà plus de vingt ans lorsque j'étais encore étudiante que nous partagions pain et sel alors après,il était sacré de se désister, de ne pas tenir sa langue, de moucharder, de ne pas partager jusqu'au dernier centime.Nous y croyons ferme et dur.
Je me rappelle encore nos airs de fête après les exam, les jeux de belote ou de rami jusqu'au matin et mon fiancé aujourd'hui mon mari avec son visage tellement innocent pour ramener le moindre doute raflait à notre insu tous les jokers et les bonnes cartes.
Ce qu'on riait à ces moments!
Ou encore lorsque nous partions plusieurs nationalités confondues vers des sorties, des pique-niques , des balades au bord de l'océan sans trop de chichi ni encombrement juste un sac à dos et un poste radiocassette pour la musique.Nous dansions à tomber raides de fatigue le rock, le twist, la debka de nos amis libanais et je ne sais.. puis toujours pour finir un foulard d'occasion autour de la taille une danse du ventre à la tunisienne purement tunisienne...
Comme nous nous amusions juste pour le plaisir et trois fois rien!
Ou bien encore lorsque nos poches retournées, nous comptions centime par centime pour faire un plat mais nos ronds ne suffisaient pas et les vieux tardaient à envoyer l'argent car il n'y avait pas le western union ni les cartes visas internationales ni les distributeurs au mur à ce moment là alors nous nous contentions allègrement de pain et de pain!
Ou encore lorsque l'un de nous tombait malade ou se sentait mal comme ce soir pour la copine à ma fille, chacun accourait avec son médoc et s'il y avait eu un différent auparavant, tout se dissolvait devenait nul à cause du malaise et de la faiblesse de notre ami..
Ou encore lorsque les jours d'éloignement de nos familles et pays se faisaient interminables surtout pendant les fêtes de fin d'année et que nos coeurs se déchiraient de langueur, nos yeux de pleurs et de sanglots alors après avoir pleuré un bon coup et chanté des refrains du pays du mezwed ou du salhi ou encore du "OM khalthoum" ou de Mahmoud Derwiche partions dans des fous rires à qui mieux mieux ..
Que dire actuellement lorsque la personne peut s'aliter ou crever sans trop d'empressement ni hâte juste ce qu'il faut pour sauver les apparences.
Combien de fois, nous nous désistons, refusons, évitons sinon méprisons ,j'oserai dire pour répondre à un appel insistant, une demande intempestive?
Combien de fois si ce n'est chaque jour rendons à peine un maigre sourire à une voisine , pressons le pas pour cette autre qui pourrait nous retenir, refusons de prendre le téléphone ou encore d'aller aux nouvelles...

J'ai soudain honte et froid devant mon enfant tellement belle et adulte dans son nouveau statut et comme je me sens soudain insignifiante et petite parce que combien de fois je le reconnais ,j'ai manqué à un appel moi la femme instruite et hautement diplômée!
Je me demande si notre instruction ne rime plus avec opulence, négligence, inadvertance, égocentrisme ou tout simplement égoïsme!
A vous de me le dire.

lundi 17 mai 2010

dimanche 16 mai 2010

J'ai fait une fausse manip .
Je ne comptais point envoyer de texte à cet instant et je ne sais pas comment faire pour l'effacer.
Mon intention première était de répondre à un courrier.
Ce texte de Giono que j'aime beaucoup m'a été rappelé par mon ami Greg.
Je vous l'offre pour me faire pardonner .

" Ce dont on te prive, c'est de vents, de pluies, de neiges, de soleils, de montagnes, de fleuves, et de forêt : les vraies richesses de l'homme !
Tout a été fait pour toi ; au fond de tes plus obscures veines, tu as été fait pour tout.
Quand la mort arrivera, ne t'inquiète pas, c'est la continuation logique.
Tâche seulement d'être alors le plus riche possible.
A ce moment là, ce que tu es, deviens."

J. Giono

samedi 15 mai 2010











A-t-il seulement le droit?
Statut et ridicule.
Rides et ridules.

A-t-il seulement le droit?
Coeur en chamade.
Cheveux tapis de blanc.

A-t-il seulement le droit?
Vie rangée
plate et sans vent.

A-t- il seulement le droit?
Accalmie âge d'or.
Tornade et tamponnade.

A--t-il seulement le droit?
Mots doux veloutés.
Exquise mélopée.

A-t-il seulement le droit?
Celui qui s'approche brûle.
Celui qui s'abstient ternit.

A-t-il seulement le droit?
Croire et rêver.
Flamber et mourir.

A-t-il seulement le droit?

Elle le regarde avec des yeux neufs.
Il la regarde avec des yeux d'adolescents.
Caresse lunaire.
Lune dragon .
Eclipse solaire.
Souffles coupés.
Terrain miné.
Obsession .
Coeurs en pâture.
Habitude et seconde nature.
Rappel puissant.
Retour à Cassiopée.
Elle n'est pas Andromède.
Lui ne sera jamais Persée.





J'ai écrit ce texte il y a longtemps
Je le mets en ligne pour ceux qui hésitent encore à croire...

jeudi 6 mai 2010




Je suis debout depuis longtemps.
Je sirote un thé sur la terrasse.
Le temps est frisquet par cette nuit qui s'étire coquine et encore amoureuse.
Ma grande bleue s'invite à moi par vaguelettes raisonnées d'un vent de nuit, une folie de ce mois de mai encore très supportable.
C'est que dans mon pays,il n'y a généralement pas de demi-mesure comme dans beaucoup d'autres choses d'ailleurs , on passe directement au soleil tapant, les lourdes chaleurs et les sueurs collantes.
Tout le monde dort .
Le silence me tient compagnie dans cet à peine il fait jour.
Un arc en ciel de couleur fait de douceur, de beauté vierge dans ce tableau de désolation fait d'une poignée de maisons toutes endormies ou presque , d'une baie marécageuse face à la mer tendre foyer de nos moustiques tyrans par toutes les saisons mais tellement prisée par les projets émirati.
Un méga projet, un immense port de plaisance dit-on mais je ne sais si cela sera à mon grand bonheur car comme vous commencez mes amis à me deviner,je n'aime pas trop le velours. Je grince des dents rien qu'au toucher alors que dire quand cela déteindra par un luxe faramineux, des buildings gratte-ciel , des centres commerciaux immenses des Malls comme ils se plaisent d'appeler et puis toute cette flotte de bateaux de plaisance de tous les coloris , de tout faste qui mouchèteront comme un tapis de diamants empoisonnés ma grande bleue .
C'est vrai que la région va connaître certainement une belle expansion, un bel avenir, le prix de la terre décuplera à je ne sais combien que nous pourrions en tirer un joli paquet sans compter les nouveaux jobs en ces temps de chômage à tous les niveaux.
Mais mon coin perdrait certainement de sa quiétude, le silence sera à jamais rompu,mes flamants moins roses moins nombreux .
Ils ne me ramèneront plus leurs souvenirs des quatre coins du monde, leur pattes moins porteuses et leur âme plus triste de voir leur terre moins envasée certes mais tellement polluée.
Les côtes de la région seront certainement plus prisée, trop mondaine à mon goût moi qui trébuche dans de la soie.
Beaucoup de tapage, de joie de vivre, de consommer, des nuits de rêve, des ports royaux mais surtout un terrible sacrilège.
Une immense profanation à une Nature qui ne cesse de nous héberger, nous nourrir et nous émerveiller.