dimanche 2 octobre 2011

Encore Montreal et moi

Je me retourne une derniere fois vers la batisse d enfermement des femmes de joie.Une pensee me griffe le coeur pour nos prisons dans ma contree eloignee.Nous qui sommes dans une transition unique arriverons nous a bon port en asseyant la justice et l equite pour que les hommes ne volent plus ne tuent plus et ne sont plus enfermes pour leurs idees
Ferat-on de nos prisons non des depotoirs pour des dechets humains ou des hommes detruits mais de vrais instituts de correction et de rehabilitation a la vie
Combien mom reve est grand dans cette transition qui fait enfievrer nos journees et nos nuits en Tunisie terre neuve, nouveau ne
je hoche la tete et continue mon cours dhistoire improvisee par cette belle balade atravers maintenant les rues montrealaise car notre bateau devient bus sans exagere.
Elle remonte la rue de la commune qui longe le fleuve bifurque sur la rue saint -Jacques le coeur du premier centre des affaires de Montréal, véritable « Wall Street » du Canada. La présence des sièges sociaux des grandes institutions financières en font le coeur de la haute finance.Elle Y pointe du doigt ledifice du premier journal canadien la maison la presse fierte des francais puis la fameuse banque de Molson qui a eu le genie dimporter la biere qui porte encore son nom .Un rapide coup doeil au musee de la monnaie puis a cet autre monument .
ELLE nous raconte encore si loin lhistoire que je mimagine bien a la place des armes ou dans ce quartier latin replique de celui de France avec sa place des arts, ses peintres et leur toile , ses cafes terrasse, ses librairies et ses tabagies autrefois veritable centre culturel et d enseignement universitaire de theologie dehistoire et de medecine auquel se contrepose l universite MacGill dans ce meme defi de competition et de concurrence des anglais auxfrancqais et vis versa.
Notre guide fait une viree dans le contemporain et nous designe les plus grans hotels et edifices de montreal a savoir cette immense gartte ciel a la terasse tournante qui nous fait decouvrir toutes les facettes de montreal sans avoir a changer de place attabledans ce somptueux restaurant tournant.
Elle souligne severement que letat interdit impardonablemet toute blessure au patrimoine et nous designe cette vieille batisse bouffee par un incendie et dont il ne reste que la facade et que la commune a convertie avec pour decor ce mur lezarde par le feu en un splendide restaurant cafe tout en verdure.
Une autre pensee me taraude mauvaisement en reflechissant sur ce que nos gouverneurs ont sacrifie en detruisant en masse au lieu de restaurer danciens , de beaux,d historiques et de fabuleux monuments et des maisons anciennes devores certes par la vieillesse mais qui gardaient sans comparaison un eclat et une beaute que n ont point egale daffreuses nouvelles constructions modernes sans aucun style ni classe.
Jai une tendre pensee pour nos vieux quartiers arabes nos souks et nos vieilliries...
Elle continue si loin et si longtemps sans que nous ayons a nous ennuyer ni a trouver le temps mort ou lourd comme lors de nos fameux cours dhistoiredans encore mon pays.
Cetaient des cours de supplice ou encore de fausses copies ou de mots fleches ou de complete les carreaux ou pire encore d entremetteuse pour les plus vieilles dentre nous ou les couples se faisaient et se defaisaient au gre de nos passions et de nos reves les plus fous.
Nous zappions le maitre dans ses habits malendimanches qui lui aussi arrivait sur nous la face morne les pieds ballants aigri par le maigre salaire et autres soucis.
Lhistoire de notre pays nous etait raconte de la maniere la plus difforme et la plus laide, la moins honnete et la plus defiguree .
Ils ne nous apprirent en aucun cas a connaitre notre patrimoine notre culture nos richesses et nos manques..
Lhistoire, la notre se resumait a celle du reich et d un furher a la bourguibienne dabord puis a celui de zaba, ces vingt trois dernieres anneees.
Ils firent de nos heros et des valeureux guerriers qui ont traverse notre histoire des portraits figes sans vie ni interet .
Bouguiba qu il nen plaise a certains, a scotomise notre histoire la rendant borgne pour se se reserver la majeure partie nous rendant batards au plus profonds de nous memes sans identite ni grande estime de soi.
oh comme je leur en veux davoir empeche lhistoire de venir jusqua moi m eclairer pour mieux la connaitre et maimer..
Saimer cest aussi aimer son pays, son peuple pouvoir en etre fier pouvoir le pavaner et le montrer..
Je leur en veux a mourir de nous avoir rendus betes et futiles en ignorant nos origines nous rendant gauches de nos acquis de nos legs ancestraux qui datent de milliers dannees et non dune grappe maigre d annees..
Je leur en veux mauvaisement de nous avoir pousse a nous meconnaitre et avoir ce geste maladroit, cette attitude fausse et gauchhe devant l occident alorsque nous le valons bien...
Je pense a notre chasse sans merci aux frisotis de nos cheveux et a notre mal etre nous les femmes devant cette chevelure si soyeuse et si blonde de la femme doccident
Je pense a nos regimes et nos desapppointements devant notre mesestime de l embonpoint de toujours nos femmes et leurs rondeurs
Je pense a notre accent qu on desherite pour epouser un faux et un cliquant qui sonne mal et qui va de pair avec cette histoire fausse et biaisee
Combien jaimerai retourner en arriere m apprendre que mes cheveux qui frisent font mon charme , la generosite de nos formes de l exquis dans nos sefsari d antant et notre couleur brune et mate notre soleil dont on ne deride jamais
C estun peu tout cela un cours dhistoire.
C est rendre la vie dans ce qui nous a appartenu, le magnifier pour mieux accepter ce leg non plus comme un bagage honteux ou lepreux mais comme ce quil ya de plus beau et de plus authentique et d identitaire....

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