jeudi 17 mai 2012
Jamais, je n’ai cru aussi fort en Dieu!
Jamais, je n’ai cru aussi fort en Dieu!
Le téléphone de mon mari sonne. Une voix au bout du fil : c’est le SAMU votre fils ..
Je cours je bouscule je suis dans la voiture avant lui
Il roule à une vitesse très raisonnable à mes sens
Je ne relève s pas je ne dis rien chacun est dans sa sphère pour retrouver un appui
Ma tête ne raisonne plus.
Seul ce rêve prémonitoire en guise d’avertissement, cette prière à chaque fois qu’il sort ou quitte la maison depuis ce quatorze janvier 2011
Mon corps ne me porte plus il me balance d’avant en arrière comme anesthésiée en pré-mort plutôt comme dans une danse cabalistique. Comme un autiste pris dans un délire je marmonne en boucle des mots qui me reviennent sans arrêt
Je me rappelle la maman de Kaled quand dans ce même SAMU son fils était transporté que mon mari allait le débrancher qu’elle hurlait svp encore alors qu’il s’agissait d’un dépôt de corps que c’était terminé pour lui que mon mari par pitié pour elle déchoquait encore et encore mais sans résultat
Elle lui baise les mains se jette sur son môme une dernière fois embrassant ses mains ses pieds et son corps froids elle hurle :
mon Dieu ne le prenez pas tout de suite je n’ai pas été avertie je n’ai pas encore eu le temps de défaire ses valises mon Dieu rendez le moi juste le temps de me préparer de me rattraper en câlins en petits mets que je ne lui ai pas encore fait que je n’ai pas eu le temps de lui faire dans son exil en Arabie pour son travail
mon DIEU rendez le moi juste un peu puis prenez le comme vous voudrez je ne pleurerai pas ce jour là je vous le remettrai avec les you you
mon DIEU rendez le moi vous qui pouvez tout faire sans hésiter
Elle hurlait si fort comme dans un rugissement ses larmes fondait le ciel et le cœur de l’assistance médicalisée qui était sur le point de débrancher mon mari en médecin chef se plie devant cette dame cassée par son malheur il prend en vain son matériel de déchoquage, les pose sur le torse nu du jeune homme sans vie et envoie la décharge du plus fort qu’il n’a jamais tentée
Maintenant c’est mon mari qui hurle à ses infirmiers adrénaline dobutrex il pousse dans sa hâte la maman de Kaled sur le côté vite il ya de la vie
Pendant plus d’une heure les hommes en blanc ont travaillé sans relâche et quand l’infirmier a finit de boucler la dernière boite métallique, Kaled le mort ressuscité était dans son lit d’hôpital en post réanimation bien vivant sa maman juste à côté à prier
Elle ne finissait pas d’embrasser ces hommes en blanc mon mari en premier
Elle donne une fête à la sortie de son garçon et insiste tellement que je l’ai accompagné
C’était un vendredi d’ Avril 99 . J’Ai eu l’occasion d’entrevoir kaled sa maman qui vouait à mon mari un respect et une reconnaissance sans précédent
Elle me raconte en détail ce que j’ai écrit puis se tourne vers mon homme et lui dit jamais je n’oublierai ce que vous avez fait !
C’était la première fois que je la rencontrai et non la dernière.
Je la revis un an plus tard jour pour jour mais non à la même vers quatre heure c’était el Asr elle hurlait comme une zombie aux femmes aux hommes autour ne criez pas ne pleurez pas je vous l’interdis et se tourne vers les femmes qui pleuraient et intime dans un cri :
Ne pleurez pas , lancez des yous zartou yé nssé Rabi atani w khdé
Femmes lancez des yous yous, Dieu m’a donné et repris c’était notre compromis ma promesse
Je pense fortement à la maman de kaled que je n’ai plus jamais revue à cet instant et je ne sais pas pourquoi
Je suis dans une autre sphère une autre dimension où rien ne me parvient ni les klaxons ni les gens qui devaient me regarder ahuris ni mon mari qui devait m’écouter en silence
Je me rappelle juste de sa main qui pressait la mienne au moment où je répétais en boucle :
Ya RABI remettez le moi faites qu’il reste pour moi je pourrai pas supporté ya Rabi j’ai pourtant pas oublié de te le remettre avant qu’il ne sorte et de dire ma prière à chaque fois qu’il m’embrasse au front avant de sortir
Ya Rabi la maman de kaled elle, elle a promis et toi tu l’as exaucée
Ya RABI je te l’avais pourtant consigné et toi tu as promis de prendre soin de tes consignes
Si tu ne me le rends pas je t’en voudrai ya Rabbi je t’en voudrai tu auras failli et jamais tu entends jamais je ne te pardonnerai
Je marmonnais sans arrêt comme dans un freezing en arabe
om kaled amléte maak ahde ena atitetek aména ya sahébe elaména atitek amana rodli aménti wela nhassebek ala amanti
c’étaient mes seules prières les seuls mots qui venaient à moi mes jambes ramenées sur mon cœur me bouchant les oreilles me jetant d’avant en arrière dans une réalité frôlant la folie
Nous arrivons aux urgences de la Rabta je devance mon mari je cours je hurle zak zak
Je ne vois pas zak quelqu’un me souffle miskina c son fils qui est tombé à cause d’un chat du deuxième étage
Je pousse une deux trois portes zak est là étendu sur un brancard je ne veux pas pleurer je me l’interdis je ne veux pas m’évanouir je ne suis pas de cette trempe je n’ai pas ce luxe
Je m’approche de lui il tourne ses yeux vers moi comme lorsque la première fois où il est sorti de mon ventre vers la réa et une couveuse d’occasion.
Son regard est triste je lui dis : ne parle pas je suis là.
Du sang coule de ses oreilles de ses mains sur son pantalon son cou est enflé sa tête est enmmochée
Je baise ses mains doucement il ne la retire pas son bras est cassé
Il ferme les yeux je hurle doucement non mon chéri ne dors pas c’est fini ca va aller papa va te sortir de là tu sais que c’est le meilleur dans ces cas
Il semble s’assoupir je lui dis non mon chéri reste avec moi reste je vais te parler écoute moi écoute moi je suis fière de toi té le meilleur t un bon garçon tu es du côté des justes des bons mon Dieu ce que tes amis t’aiment gardent ca en tête tout le monde t’aime même ce chat que je déteste que je t’avais prévenu hier comme dans une prémonition qu’il allait « te manger la tête » tu es grand mon bébé tes amis Moslem Tarek Rached Walid Foued Helmi c toi qui me les as apportés c toi qui en a fait notre cause LES BLESSES t’inquiète pas mon bébé t’inquiète pas ils prieront pour toi mais juste reste avec moi
Je zappe ces heures interminables où zak et les autres malades geignent dans leur coin entre des médecins affairés un personnel sursollicité un encombrement sans fin où l’homme malade est sans appui sans force sans ….amoindri faible devant toutes ces déjections d’hôpitaux crasseux et surpeuplés.
Je ne veux ps plus polémiquer ni me battre avec cet infirmier qui déploie ses biceps en homme tyran fondé de pouvoir sur un zak en sang et en mille morceaux.
En temps normaux, j’en aurai fait une bouchée, là bas, l’homme amoindri se rabaisse et baise la main de son bourreau.
Je baise la main de cet avorton d’homme, en souris douloureusement puis je souffle à zak ne t’énerve pas reste calme pense à Moslem dans ses quatorze mois d’hôpital seul alité misérable et que lorsque nous rentrions de sa visite, il ne voulait pas lâcher nos mains presqu’en pleurant.
Je lui souffle encore tout prés de son oreille que grâce à lui et ses amis , Moslem est presque heureux à la clinique Saint –Augustin qu’il est trop mignon quand il drague les infirmières et commence à leur parler en ces deux mots de français qu’il vient d’apprendre
Je lui parle de Walid de tenir bon pour lui pour eux pourqu’on les sorte se soigner à l’étranger.
Je lui parle de son procès avec la police de Dardouri qu’on doit faire payer pourqu’il ne tape plus sur les gosses ni sur les prisonniers.
Je lui dis même un gros mot en français pour dardouri En français ça compte pas les gros mots je lui disais
De ses yeux tristes il me sourit de sa bouche enflée de ses dents cassés de son menton troué sa tête déformée, il émet maman pardonne moi je voulais juste sauver ce chat et quand je l’ai mis dans le panier, de la gouttière mes mains ont lâché et j’ai glissé
Je dis en pleurant chut mon bébé chut ca va aller ce chat va te sauver
Je zappe encore sur la grève des infirmiers le chachut les gens sensés les gens dévoués et je n’ai conscience que du bodyscan qui revient pas d’engagement après plus de sept heures d’attente pas de trauma cranien pas de fracture cervicale juste des fractures de la face trois avec luxation de la mandivule le menton des ecchymoses et une fracture radiale du coude
Je zappe sur tout sauf sur Dieu est grand un rire franc une prière muette des larmes qui me lavent de mes blasphèmes dans cette ambulance qui sirène tout Tunis par ce dimanche soir dans la nuit vers une clinique privée à mille mètre de encore Moslem kasdalli TAREK Dziri et Ridha Zelfani ses frères les blessés
Lundi zak se fait opérer pendant plus de quatre heures il n’a souvenir de personne ni des gens qui ont appelé ni des personnes venus en amis ou famille qui se sont bousculés pour nous tenir la main sauf de ce que je lui raconte
Je lui raconte notre attente pendant plus de quatre heures dans le couloir pendant qu’on l’opérait nous ses parents et sa famille agrandie depuis la révolution avec surtout MOSLEM RIDHA SOUAD TAREK refaisait ses pansements il a renvoyé généreusement son frère de son chevet pour voiturer les enfants dans leur fauteuils roulants à pied de leur clinique à celle de zak .
Je crois qu’après cet acte ce geste, la vie a tous les prix .
Elle a mille raison dés lors d’être arrachée et de la scander.
L’opération de zak a réussi.
En écrivant cette page tôt ce matin, je ne pleure plus je le regarde et je prie.
dimanche 15 avril 2012
Lorsque j’étais enfant, je me voulais un garçon.
Lorsque j’étais enfant, je me voulais un garçon.
Lorsque j’étais enfant, je ne me sentais bien, puissante, capable qu’en portant le pantalon.
C’était et cela l’est encore comme dans toute société arabo-musulmane, une société sexiste macho qui cultive en nous le sexe féminin cette tendance à vouloir ressembler aux hommes surtout dans le jeune âge parce que tout revient de droit au mâle : la force la puissance le courage l’intelligence les jeux le dernier mot…
Cela n’a pas beaucoup changé depuis, enfin si mais sous des formes plus insidieuses. Les conjonctures de la scène politique actuelle font revenir dans nos têtes un peu ce débat.
Hier encore j’avais peur pour ma fille, mes femmes et moi même et je me redemandais en murmurant s’il n’était pas plus confortable de n’avoir que des garçons. Cela serait moins compliqué plus facile plus gérable moins d’ennui moins de peur moins d’angoisse et d’anxiété.
Un échange sur fb à propos de mon statut d’hier sur nos blessés de la révolution m’a crevé le cœur à ses débuts. Il m’a fait revenir à ces années ténèbres où la femme était une esclave un piètre statut un torchon où il restait permis légitime de rabaisser de malmener d’en disposer puis de s’en défaire comme d’un sale et vil objet. J’ai répondu sagement à l’attaque en comprenant que derrière se terraient de l’injustice certes mais surtout des millions d’incompris de faux pas de préjugés de non dits et surtout de malentendus. Je n’ai pas déclaré de guerre facebookienne ni de faux débat ni de polémique narcissique où chacun serait resté encore plus ancré dans ses positions pour se déchirer encore un peu plus.
Il faut dire que mon interlocuteur a été d’un courage et d’une humilité hors pair. Il nous a suffi de dialoguer pour l’amener à revenir sur ces positions et surtout à formuler des excuses. IL a été sincère depuis nous devenons amis. Un projet de travail sur le même sujet a été formulé parce digne monsieur .
Pourquoi digne ?
Parce qu’en moins d’un échange, il est revenu avec beaucoup d’humilité sur sa position en se désavouant et cela n’est pas facile dans une société aussi macho.
Parce qu’en moins d’une heure, nous avons été capables même virtuellement de changer de camp, de nous rencontrer sans se fondre, sans avoir été obligés d’être du même parti pour penser à construire cette Tunisie nouvelle main dans la main malgré nos différences.
Mon interlocuteur est un nahdhaoui pur sang et cela ne me dérange aucunement.
Il aurait pu être un salafiste, un gauchiste ou je ne sais, cela aurait eu le même effet.
Ce qui m’aurait chiffonné blessé traumatisé fait sortir de mes gonds, c’est l’esprit obtus de non échange et d’exclusion. Cela aurait été l’esprit dangereusement fermé où chacun croit et pense que le droit est de son côté, que la vérité est seulement la sienne et que l’autre n’a pas le droit d’exister, n’a pas lieu d’être.
Je pense de plus en plus qu’il est des plus urgent que notre société civile se ramasse, sorte de son terroir pour ouvrir le dialogue sans animosité ni guerre, pour construire sur des bases fermes des rencontres de tout parti de toute tendance à toute échelle.
Je ne promets rien.
Je ne suis ni politicienne ni psy mais ce dont je suis sûre c’est que le rapprochement des berges ne se fera et ne pourra avoir lieu que dans la non violence càd Maintenant avant que les dés ne soient complètement jetés et que nous commençons à comptabiliser uniquement deux possibilités deux rives et rien que deux fossés : des droites et de gauches, des athées ou religieux, des fanatiques que de ses seules convictions.
En revenant sur sa position attitude des plus louables je trouve non pas parce qu’elle chatouille mon égo mais parce que cet homme m’a ramené à mes pensées, à ma décision de mettre la main avec tous ceux qui aiment ce pays dont je vis pour le construire pour chasser le mal qui essaie de percer pour annihiler la gangrène et dire non à toutes formes d’exclusion en particulier celle des femmes comme à mes tous débuts comme dans mon enfance.
Ce monsieur dont l’identité nous importe peu, m’a fait réaliser par son geste combien il serait facile de créer si nous arrivons à laisser nos égos de côtés et que nous parvenons à nous écouter dans la modestie.
Ce monsieur n’a pas daigné un instant pour se secouer et me dire tout haut « Fier de vous de nos femmes » d’il ya une minute il descendait.
Il a été sidéré et avoué en être fier parce que cette même femme a été capable de le porter et d’en faire un homme destiné à être bien. Cette femme c’est aussi l’épouse la compagne l’amie la sœur qui a toujours répondu présente lors des petits et grands soucis qui a soigné les petits et les grands maux qui a fait les courtes et les longues files lors des arrestations du führer dans les prisons et lors des convois.
EN AUCUN CAS, cette femme n’a démissionné de lui surtout pas aujourd’hui.
Il se lève alors baise le front de ses femmes et marche depuis à nos côtés.
Ps: en pensant à Femmes, je salue tendrement nos citoyennes qui ont fait tout cela mais en particulier celles qui depuis un an se démènent au loin avec nous pour traiter la cause de nos blessés de la révolution loin du chahut politique dont certains en font leur fond de commerce.
Je dis merci à cette dame honorable qui n’aimerait pas k je cite madame @souad khouildi qui n’a jamais hésité à se mettre au service de cette cause depuis l’émirat et qui encore aujourd’hui lors de la publication de mon statut promet de partir dans la semaine au Qatar suivre nos gosses pour les booster. Chose qu’elle fera, je le sais !
Je remercie aussi tendrement madame ZOHRA ABIDI une femme de fer et qui ne daigne pas un instant à nous aider pour cette noble cause depuis des mois déjà. Elle se rallie à sa sœur pour y aller aussi dans la semaine rendre visite à Nabil et les autres…
Je remercie chacune qui a tendu la main aidé n’a plus eu de vie réelle que cette cause depuis des mois.
Je remercie particulièrement @TITE SOURIS qui est ma plus belle des « ana » mais qui est d’une incomparable humanité et qui a été la première avec son frère @ Winston smith pour attirer mon attention un mois de fevrier2011 qu’il y avaient des OUBLIES DE LA REVOLUTION :Nos blessés !
Je remercie nos femmes et encore nos femmes madame @ RADHIA NASRAOUI qui accourt à chaque appel pour dire non à la répression et la violence qui a récemment touché nos blessés pour faire crapulement le gagne pain de certains et bon dos pour d'autres .
Je remercie également madame @ SAIDA AKREMI qui accourt aussi chaque fois que cela lui est donné pour dire non à la répression et à l’injustice. Une femme intelligente qui ne s’encombre pas du détail, vomit les interdits et s’accorde la liberté.
Je remercie @ FAIZA MEJRI qui malgré ce qu'elle endure nous prête dés le début sa station radio avec beaucoup d'amour et de générosité.
Je remercie également @ Imen ben ghozzi qui malgré nos différents s'est se prête comme une lionne pour nos blessés.
SAHA W FLOUSS CES FEMMES MERITENT LE REPECT!
Je n’appellerai pas nos femmes politiques quoiqu’elles restent louables mais j’estime que cela est leur choix et qu’elles se doivent d’assumer sans éloge ni mérite.
mercredi 4 avril 2012
Prenez ma vie mais ne prenez pas mon fils!
Voilà des jours que je ne viens plus sur fb
Voilà des jours que le sit-in du bardo a pris fin dans les larmes et la violence .
Je n’y étais pas d’accord je n’ai rien organisé je n’ai rien fait pour mais soutenir des misérables a toujours été ma priorité…
Voilà des jours que je me rétracte me ramasse me retiens de parler je ne pense plus à rien sauf à me recacher pour mourir
Et pourtant pourtant cela n’empêchera pas les violences hier de venir jusqu’à zakaria la prunelle mes yeux.
Un appel jamais comme les autres :
« maman vient , la police encercle l’hôpital Charles Nicolle où je suis caché .Les policiers en noirs veulent me prendre parce que j’ai filmé une vidéo devant l’hôpital d’un jeune homme baignant dans son sang .Il a été tabassé par la police devant le sit-in du bardo il y a peu de temps »
Encore ce satané facebook et ce reportage de la vérité des injustices dont il s’est porté missionnaire depuis que la flamme de la révolution a commencé à embraser le pays ce foutu pays dont nous mourons tous mais dont mon fils vit particulièrement.
Gros tort parce que l’heure n’est plus à la gloire
Gros tort parce que le peuple se conforte de bobards et de mesquines illusions
Gros tort parce que dans le pays de zakaria , le rêve est un mythe une condamnation une profanation
Je bouffe la route, les gens, les feux .J’arrive illico sur Charles Nicolles .
Des hommes en noir barrent la porte de l’hôpital.un d’eux hurle une obscénité un juron et dit je resterai là pour le cueillir jusqu’au matin weld….w léma nchérég ….
Mon cœur n’a plus de rythme je sais qu’ils parlent de zak, je baisse la tête et pénétre l’hôpital un deux barrages de flics je décline mon métier on me laisse entrer
JE m’approche d’un couple je pose la question qu’est ce qui se passe
Le vieux monsieur me répond :il cherche un jeune homme blessé et son ami .je dis où sont-ils ??
Ils me pointent discrètement un des bureaux. Je cogne un frémissement à la porte entre et trouve zak.
Mon dieu ce qu’il est beau dans son visage blêmissant de peur pour ce jeune homme couvert de sang qui tenait la main de zak et disait à l’encontre de l’infirmier je ne me ferai pas examiner si zak n’est pas avec moi.Je ne veux pas qu’il sorte, ils veulent l’arrêter.
Encore un gosse qui me prouve que ma Tunisie va bien qu’elle est solide gaillarde étrangement belle et que je n’ai pas tort de l’aimer et d’encore me coltiner à ces foutus tunisiens que je n’arrête pas de traiter de tous les noms parce qu’ils ont pris le goût du harnais de la sangle et du hochet .
L’infirmier s’échauffe à ma vue violente quelques peu zak veut le faire quitter de force.Il appelle les flics joue à la victime qu’on empêche de faire son noble métier.
Ben ali n’est pas une personne .
Ben ali est une mentalité profondément cultivée ancrée dans nos corps nos personnes de tunisiens nourris pendant des années au lait de la dictature du faux et de l’égocentrisme qui fait que tant qu’on touche pas à notre intérêt notre famille notre maison tant que chez le voisin d’à côté c’est encore labés et qu’il fallait pas s’en mêler.
Une infirmière d’age moyen contre son collègue appelle à la raison à la déontologie ramasse ses collègues et forment un bouclier à zakaria.
Ce qui est fabuleux dans ce peuple si dichotomique qu’il soit si partagé c’est qu’à une minute « x » lorsque l’espoir dépérit la lumière à l’extinction, il se recolmate se resolidarise comme si de rien n’était.je compris alors que j’avais raison d’aimer ce peuple comme je ne l’avais jamais encore aimé.
J’appelle toutes les personnes du monde pour venir m’aider.
J’appelle même des gens de la rue pour lire les numéros car de l’écran de mon téléphone je ne voyais plus rien mon taux de glycémie devait danser au rythme de mes idées .
J’appelle une amie de ma jeunesse une femme de droit madame Saida Akremi avocate de zakaria , elle répond présente oublie son statut de personnalité accourt sans hésiter.
J’appelle les hommes les femmes de droits de l’homme et comme d’habitude Radhia Nasraoui accourt en premier.
Que reproche –t-on si sévèrement à cette femme ?
Qu’elle soit là à chaque fois que cela se gâte à cheval des causes ?
Qu’elle soit toujours et encore là où la police n’aime pas parceque les méthodes sont les mêmes sans la personne de benali mais sous la gouvernance de son fantôme de sa toute puissance de sa mentalité de sa création de ses copier coller de ses clones ?
Des blessés affluent du ministère de droits de l’homme portant des marques plus ou moins légères de violence prétendant selon leurs dires les avoir subies toujours par notre vaillante police .
Des femmes des hommes des jeunes des moins jeunes des femmes de martyrs des mères de martyrs courent de part et d’autres dans cet hôpital se faire soigner.
Madame Yamina zoglami ainsi que deux autres membres de la constituante accourent au secours de leurs blessés et famille de martyrs. Dans ma douleur et ma peur, je ne fais que les saluer. J’oublie de leur annoncer que zakaria est encore un torturé de la révolution que sa vie est entre un fin fil et de sa vie se décidait la mienne.
Elles ne s’attardent pas sur mon cas nous avons à peine l’occasion de nous saluer.
Mon avocate mon amie ma sœur prend mon fils accompagné de mon mari le scotchent entre eux et quittent sans tarder l’hôpital.
Comme par magie dehors plus de flic ni policier juste la routine avec une cohue de policiers en civils .
Surement que j’exagère que je suis dans la paranoïa des policiers que je les vois partout mais allez -vous comprendre pour une fois que ce que je vis depuis novembre 2011 depuis l’arrestation de l’aéroport puis de celle du premier fevrier à la kasba par cette même police diligée pour le même et unique tort d’avoir filmé les policiers en situation d’abus et de répression sous tous ces modes.
Allez vous comprendre que je ne peux lâcher et que je suis une maman qui respire vit de sa maternité
Allez vous comprendre qu’il m’est plus essentiel vital de vous répéter en non stop:
Prenez ma vie mais ne prenez pas mon fils .
samedi 24 mars 2012
Notre peuple a réussi là où l'état a échoué!
Notre peuple a réussi là où l'état a échoué!
Chokri Riahi un blessé amputé du 14 JANVIER2011grâce à une action citoyenne purement citoyenne que des hommes des femmes des gosses je dirai sans grand savoir politique ni grandes ressources se sont mobilisés pendant des mois pour le faire monter ce samedi 17 mars 2011 dans un avion direction la France. Nos amis expatriés en France de l’association tunisienne de France se sont portés garant de la prise en charge sur place sur tous les plans.
Merci nos frères en France de bien vouloir porter le drapeau haut et fier oui fiers des enfants de la patrie où qu’ils soient !
Wael karrafi est un autre blessé de la révolution encore amputé grâce encore à ce corpuscule de citoyens sur ses onze millions a pris son envol direction l'Autriche où un Grand homme d’affaire l’a pris en charge pour toujours le remettre sur pied sur tous les plans.
Oui nous continuerons à porter le flambeau
Hier encore nous sommes allés au palais cette fois non en invités mais en accompagnateurs de blessés graves de la révolution. Seul est là Mohamed Jendoubi un grave blessé de la révolution une balle encore logée dans sa moelle épinière.Les quinze autres sont absents pour des raisons que je n'ose décliner.Le manque est immonde , la nécessité infâme.
Un bel enfant beau comme un soleil un visage doux des yeux rieurs sur son fauteuil à moteur mais tellement tristes. Il semble porter seul le monde entier sur ses épaules.
Je m’approche le rencontre pour la première fois. Je me présente et lui dis que je le suis depuis le premier jour où nous avons appris son cas en Aout dernier. Je lui parle de son courage de sa force de nous avoir entraînés dans ce combat loyal pour ce droit à la santé à la reconnaissance et à la vie.
Nous voyons un conseiller dépêché d’urgence pour nous dissuader de sit-inner. Nous voulons voir notre président et nous ne bougerons pas d’ici avant de l’avoir vu .Nous restons plus de quatre heures à attendre avec des tentatives de joindre de partout des hommes puissants de l’état des conseillers du président et des conseillères des intermédiaires pour parleurs avec les gens de la troika.
Tous nous envoient plus ou moins balladés.
Que valions- nous si ce n’est une poignée de jeunets assez enflammés escortée par un petit médecin délurée que j’étais ?
Que pouvions- peser si ce n’est une tonne de désillusions et un fameux rêve de justice et d’humanité ?
Je tente un appel .J’ai un conseiller de samir dilou le ministre.
Monsieur Sadkaoui est un homme de foi et de parole.
IL m’intime de l’attendre au palais car de la bureaucratie , il se sentait biaisé annihilé perdu sans grand pouvoir mais avec beaucoup de volonté pour nos blessés. Moins d’une heure, il nous rejoint, demande une audience et s’en va encore pourparler avec les gens de la présidence pendant plus de quatre heures.
Un conseiller Mohamed, il s’appelait assez beau garçon assez beau parleur vient nous baratiner en proposant d’auditionner le seul blessé mohamed présent que Marzouki avait visité chez lui au kram ouest aux premiers jours de son élection à la présidence.
Je me propose de l’accompagner en tant que médecin de mohamed. Il décline ma requête en me promettant d’envoyer me chercher. Chose qu’il ne fera jamais.
Nous poireautons plus de trois heures avant que Sadkaoui , Mohamed et toute une smala revienne. La nuit a commencé à tomber. Je ne sais pas ce qui s’est vraiment passé juste que mohamed semblait être épuisé. J’intime à sa sœur de le ramener à la clinique monte dans la voiture de service de sadkaoui et partons comme il avait promis à une visite aux parents de mohamed jendoubi pour les convaincre de lever la grève de la faim. Son père est malade venant de subir un récent accident vasculaire.
Nous arpentons les rues du fameux kram ouest qui avait avancé un certain janvier 2011 ses enfants comme aucun des quartiers huppés de la tunisie n’avait encore fait. Ils eurent droit aux plus généreux et crapuleux tirs de notre police tueuse et des snippers que sebsi s’amuse encore à nier .
Une belle jeunesse sacrifiée dans des bains de sang horribles :le sang des vaillants écrasés comme de vulgaires moustiques.
Moustiques sont encore ces gosses lorsqu’ils sont encore là à attendre leur transfert à l’étranger pour des soins qui tardent à venir comme une éternité.
Sadkaoui explique aux parents de mohamed pourquoi le rabattement de l’état sur la proposition du Qatar pour les prendre tous devant la proposition des allemands de nous dépêcher ses experts en premier.
Il assure aussi que la présidence s’est promise de payer les frais de clinique de mohamed jendoubi et de rached el arbi jusqu’à leurs départs. Il ne sort de chez eux qu’après la levée de la grève de la faim de ces derniers.Je l’emmène voir un autre blessé Walid kasraoui un autre jeune homme que j’ai découvert en septembre dernierhttps://www.facebook.com/note.php?note_id=10150271976928603.
Un garçon aux yeux tristes aussi parce que son geste un certain 14janvier enfiévré d’amour pour sa patrie s’est résumé à une jambe déflagrée , noire, suintante, sept greffes plus ou moins échouées, beaucoup de souffrance et de terribles désillusions.
Mais bon sang de quoi souffrent ces enfants ?
Où ont –ils fait faux ?
Ne se sont –ils pas suffisamment sacrifiés pour ce drapeau ?
Est-ce si difficile de leur prendre la main et de les mettre dans un avion leur offrir la chance de rêver d’aller mieux ?
Je crois surtout qu’il ya une insuffisante volonté pour accompagner le sacrifice héroïque de nos blessés graves?
Alors je suis en droit de répéter ricaneuse :Le peuple a réussi là où l’état a échoué !
dimanche 18 mars 2012
Pour Gilbert Naccache
Je viens par ce texte me lever faire une grande courbette un chapeau bas à un monsieur d'il n'ya pas si longtemps devenu un grand et solide ami.
Mon Dieu ce que nous devons à facebook certainement quelques couples ou amours en faillite mais ils l'étaient déjà je crois parce que le ver devait être dans le fruit beaucoup bien avant FB .
FB a été et est encore un outil merveilleux.
Merveilleux parce qu'il a rapproché raccommodé aidé ne serait-ce à catalyser transporter voire même exporter la bénite révolution la nôtre sur laquelle nous portons actuellement de terribles angoisses. Je dois à facebook de m’avoir ouvert à un monde nouveau certes virtuel mais le temps d’ un clic devenu de solides amis des leaders de révolution qui tels que @Yahya révolutionnist mon ami l’égyptien est venu lors de la révolution de Omou Edonya successive à la notre échanger nos angoisses nos libertés nos moyens de communiquer de se défendre dans la rue contre nos oppresseurs qui ne voulaient pas déloger, contre notre police qui continuait à nous battre à nous opprimer et voire tuer même après le départ de nos führers. Je ne m’amuserai pas à dresser le nombre de blessés et de morts tombés sous l’ordre de ben ali et ceux de sebsi par exemple .
Nous avons échangé des fois débilement comme des vaillants comment contrer les coups de nos bourreaux , les antidotes manuels et à notre portée des échanges de lacrymo….
Nous avons déporté nos rêves de liberté un peu partout dans le monde en égypte en libye proche en Espagne ou encore en Belgique et plus loin à New york à Montréal où encore nous leur avons appris à scander en arabe « Echaab Yourid Iskata Anidham » .
C’était fabuleux unique partageable et mon Dieu combien libérateur.
IL était bon ce temps là combien solidaires de nos frères nous étions.
Ni homme ni femme Ni droite ni gauche.
Je n’ai jamais eu à m’en soucier bien au contraire. Plus maintenant à ma grande désillusion et pourtant je ne lâcherai pas je ne dirai pas malheureusement comme rectifie Gilbert , je dirai encore que c’est possible que nous arriverons juste de la bonne foi sous tous les angles et nous y arriverons .Et comment ??? lorsque des gens du gabarit de GILBERT NOUS HARNACHE en non stop de sa présence de son temps de sa vie de famille d’expatrié d’amoureux fou de son pays oui de son pays . Je crois qu’il n’a jamais connu d’aussi grand amour que celui de sa foutue patrie. Ce qu’il est bon de l’entendre nous la raconter sa Tunisie , la Tunisie de son enfance de sa jeunesse de ses délires fougueux de ses douleurs de ses années à la prison de Roumi de ses souffrances jamais racontées par cette même Tunisie tellement adorée. C’est de tout cela que j’aurai aimé parlé lors de la journée de commémoration de Zouhaier Yahyaoui le prisonnier martyr d’internet d’il y a deux jours au palais si ce n’était du ressort d’une déviation de débat contraire à nos attributs.
J’aurai aimé leur dire que nous pouvons ne pas avoir le même avis la même position mais que tous nous devons construire cette Tunisie nouvelle avec toutes ses disparités ses divergences ses contraires ses contradictions tout cela rendu discutable faisable joignable transportable grâce à ces outils universels twitter fb yotube dailymotion..que nos jeunes ont su ramener jusqu’à nous en temps de répression que dire lorsque la liberté d’expression est à l’ordre du jour.
Ramons avec nos difficultés sans nous déchirer ni nous entretuer mais en nous outillant de plus d’informations de connaissances de culture d’histoire de nos aînés et à venir pour nous mieux nous éclairer dans nos navigations telle qu’une énorme boussole dont le nord sera toujours dicté selon les objectifs d’une nation sans exclusion aucune. A toi Gilbert ,j’aimerai dire merci pour cet amour si intense si fort si fougueux que tu aurais aimé encore nous transmettre hier encore à IBN RACHIQ en insistant sur le fait que ni nahdha ni autre parti légitime devait être notre ennemi si elle desservait les intérêts de ce peuple en travail et revendications justes et équitables.
Hier encore, j’ai rien pigé pitoyablement rien pigé au discours des hommes politiques car je laisse la politique à ceux qui savent la faire mais j’ai saisi par contre cet amour oui le tien qui dégoulinait de ta personne de ton esprit de ce corps malade pour ce pays que Gilbert n’a jamais voulu quitter.
Te l’a-t-il si bien rendu ?
JE CROIS QUE OUI puisqu’Il te- nous fait aimer élever au rang des immortalisés.
Ecris Gilbert écris mon ami écris encore pour nous pour ce pays dont tu vis à la folie de la tête au pied à l’infinie de ta personne.
Ecris encore pour nous les enfants de ton pays.
vendredi 16 mars 2012
Hier ,j'ai été au palais!
Hier j’ai été au palais.
C’était la première fois que j’y mettais les pieds et certainement la dernière .Lla suite vous le confirmera.
Je ne peux pas dire que je n’ai pas été subjuguée par autant de faste et de beauté.
Un édifice somptueux sur un site hors pair prenant la baie de carthage et de sidi bou said mais surtout un mythe encore plus fort : pénétrer un jour au palais, fouler ce sol que le dictateur se réservait à lui et sa bande de mafieux.
En y pénétrant au début de cette belle matinée, nous sommes pour la plupart surexcités comme des gosses devant un très beau cadeau nous parlions à voix basse puis le frein se levait progressivement à mesure que nous prenions place dans la grande salle où zaba donnait ses fameux discours violets et où l’assistance buvait ses paroles guindée éblouie et faisant presque dans son froc. Vite nous nous débridons rigolons de tout de ce palais autrefois si mystifié des meubles des plinthes mal entretenues de la couleur de certains murs des lustres ébréchés et surtout du goût des anciens pensionnaires de ces hauts de hurle- dictature .
Certains même ont pris la peine de filmer. Nous avons surtout beaucoup ri.
Le président est apparu a fait son discours commémoré le défunt et sa famille.
Pour la première fois dans l’histoire du palais, je crois un président fait son allocution et pas une personne n’applaudit. Non pas par manque de respect mais parceque ce temps est révolu définitivement derrière nous celui de la koffa et des lèches bottes .
Nous avons applaudi lorsque la mère de Zouhaier a reçu les honneurs et été tous émus lorsqu’elle s’est mise à nous parler de son enfant de son combat de sa grève de la faim d’internet et de tout le chemin qu’il avait de sa santé sa vie ouvert et tracé pour nous pour arriver à cet état de liberté dont nous avons été gratifié par cette révolution une ébauche de ZOUHAIER, elle répétait écrasée par la douleur et les sanglots.
Le président s’éclipse rapidement escorté de ses spahis en costards cravates à notre grande déception car nous avons tous pensé qu’il allait rester débattre avec nous de l’internet de la censure et de nos attentes.
Nous passons à une grande salle annexée où une fastueuse pause-café nous attend.
Puis vient la conférence débat que nous attendions le moins parce qu’en réalité nous sommes tous venus pour tout sauf pour conférencier ou écouter quelconque leçon. Pourtant, une jeune professeur s’est prêté en donneuse de leçon mettant le feu à la poudre embrasant servitude des femmes sexologie et hadith du prophète. Elle n’a pourtant pas fait tout faux la gamine comme j’ai aimé la qualifier parce qu’en plus elle fait son speech quitte la salle et ne revient qu’en fin de séance après que le tout soit embrasé se souciant peu des critiques et de nos avis.
Des blogueurs s’emportent crient que c’est du hors sujet ce qui était vrai que le vrai débat est la liberté d’internet appellent leur président pour discréditer les propos haineux contre la religion et les barbus comme elle les a traités. Ils quittent également la salle bien avant elle boycottant la conférence qui j’avoue a tourné au ridicule. Personne n’écoute personne , des nerfs à fleur de peau des outrages à l’auditoire dans une hystérie sans précédent.
Au bout d’un moment , les boycotteurs reviennent reprennent leurs esprits assistent jusqu’à la fin du débat pour prendre la parole s’excuser avec diplomatie de l’incident expliquant tour à tour qu’ils n’ont fait que répondre à des provocations stériles et hors sujet juste dans le but de les provoquer.
Plusieurs personnes ont encore intervenu puis j’ai pris la parole me présentant d’abord expliquant qu’en médecine il existe un phénomène la catharsis qui permet la libération des émotions toutes nos émotions pour ensuite se sentir mieux.Ces blogueurs échauffés n'étaient que la preuve vivante du processus de libération et de meilleure santé à venir.Ceci d'un côté thérapeutique s'ajoute auquel ce côté désacralisant du palais et de la présidence sans manque de respect aucun mais dans une finalité que la liberté d'expression a été importée en ce jour même où on la célébre jusqu'au palais.Que de plus belle preuve que celle que l'impensable se réalise!
Je m’adresse ensuite à la maman de zouhaier lui demande pardon au nom de tous ces gens continue et l’intime de leur pardonner en ce jour où ils devaient se réunir juste par reconnaissance à son fils et ses idéaux son combat pour la libération d’internet.
Je lui dis encore vous madame êtes en droit d’être en colère contre zaba qui a muselé votre enfant et l’a emprisonné jusqu'à amener sa mort par cette non liberté mais moi madame qui dois je qualifier de non libérateur lorsque mon fils a encore été torturé pour la liberté parcequ’il a voulu filmer des abus des policers et mettre encore sur ce foutu internet. Par deux fois, il a été torturé après un an de la révolution un certain 13 NOVEMBRE 2011 ET UN PREMIER FEVRIER 2012 prcequ'il a encore voulu filmer et mettre sur fb. J’ai failli le perdre pour cette liberté d’internet que si marzouki a libéré et fête aujourd’hui
Dois je me réjouir ou encore m’inquiéter ?
Pour cela, j’accuse mon président d’être maintenant absent et me répondre de cette vérité
Oui ou non internet est-elle libérée ?
dimanche 11 mars 2012
Coup de gueule
J’aimerai tout arrêter
J’aimerai dire non
J’aimerai avoir à disparaître
J’aimerai dire non aux brutes et aux simples d’esprit
J’aimerai ne plus me prêter à ces viols répétés
J’aimerai ne plus avoir à médire à convertir ou à bluffer
J’aimerai que pour une fois le Titanic n’est pas eu à sombrer
J’aimerai que Persée n’est jamais eu à tuer
Je ne peux rester indifférente aux drames de mon peuple ni à me tenir en permanence dans le compromis de ma conscience
Je refuse de m’investir dans des jeux d’enfants ni de faire de la révolte de mon peuple mon blé
Je refuse de donner à la misère un semblant de beauté
Je refuse de donner aux pauvres et aux faibles un semblant de répit
Je ne veux plus vivre au pays des prédateurs
Où il n'y a ni art ni création juste de la violence sur des terrains minés
Le destin de certains est d’écrire la mémoire collective de la révolution
D’autres de la trucider ou la défigurer
Je ne veux plus voir la violence et le mensonge s’emparer de mon monde à contre-pied
Je ne veux plus que l’âme de la nation soit encore bafouée
Je ne veux plus de ce rôle de figurante à marginaliser
Je ne veux plus qu’on m’inculque la vertu
Je veux aller la chercher au milieu du péché
Je veux réapprendre avec les miens à nous perdre pour mieux nous retrouver et nous aimer.
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