lundi 2 novembre 2009

Il fait trente huit quarante degré dans la journée.
Pourtant,j'ai froid.

Par respect à tous,
Je demande pardon à toutes celles ou ceux que j'ai choqués.
Je n'en suis pas fière.
Je vais me retirer.
Pour ne plus réfléchir.
Ne plus vomir.
Ne plus vous importuner.
Du moins pas maintenant.
Merci.

8 commentaires:

  1. tu n'as choqué personne... à moins que dire le vrai et le montrer soit un scandale (et c'EST un scandale!). Mais la vérité n'a pas les fioritures qu'on veut nous faire croire: sinon ce serait une image d'Épinal.
    Je comprends que tu aies froid: en fait c'est le vide des mots et des émotions (contenues) que tu as fait sortir de toi.

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  2. Lilia, crois-tu que ce soit à toi de demander pardon?
    Es-tu la tortionnaire de ces petits enfants? NON!
    Es-tu la mère qui offre sa fille aux visiteurs de passage? NON!
    Es-tu cette personne qui voit les bleus de l'âme et du corps de ce garçon et qui détourne les yeux? NON!

    Tu as choisi des mots très forts pour dire la violence des souffrances humaines et si tes propos ont choqué (et heureusement qu'ils ont choqué!), c'est que tu nous as proposé de regarder derrière les portes, derrière les rideaux et de voir la réalité des choses.

    Dans notre société actuelle, les médias placent où bon leur semble l'inhumain: si le fait-divers atroce peut rapporter, on en fait les gros titres; par contre, on relègue dans la rubrique des chiens écrasés le viol d'une jeune fille paraplégique ou les tortures quotidiennes endurées par les enfants martyrs.

    L'inhumain nous est servi chaque jour, dans tous les journaux qu'ils soient télévisés, radiophoniques ou de papier et cela ne dérange plus personne: on entend l'horreur, on fait "Oh la la!" et on passe à autre chose.

    Par tes mots insupportables, par tes images obscènes et tes exemples de souffrances endurées, tu présentes la vérité. Tu nous dis ce qu'est l'atrocité de l'inhumain sans la banaliser, sans la rendre "normale" car ce n'est pas normal.

    Oui, moi aussi j'ai été très choquée car j'ai lu l'abomination dans ton billet et sans aucun ménagement. Certains mots pouvaient peut-être être nuancés mais le viol d'un bébé peut-il être nuancé?

    A qui la faute si ton billet dérange? Certainement pas à toi.

    Continue à partager avec nous tes bonheurs et tes rancœurs, tes joies et tes peines, tes espoirs et tes peurs, tes émotions de guimauve et de fiel...
    Les blogs ne sont pas seulement là pour parler broderie, champignons et belles images: si tu souhaites t'en servir pour soutenir la cause des enfants et sensibiliser les foules, on ne peut pas te le reprocher.

    Ceux que ça dérange n'ont qu'à aller voir ailleurs!

    De tout cœur avec toi.

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  3. Epamin', vous avez verbalisé ce que je pense au plus profond, Merci
    Lilia, écoute les amis,
    Bisous

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  4. Mon comm est certes un peu long mais la détresse de Lilia semble si immensément douloureuse...
    Merci de vous associer à mon propos, Miren et de soutenir Lilia.

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  5. et il fallait que tu les sortes, car c'est l'HORREUR que tu dis,pire encore: elle EXISTE.
    Alors si dire ce qui est est choquer, choquons!

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  6. La fatigue,une grande lassitude qui t'étreint certainement mais je suis au regret de te dire que tu dis n'importe quoi.
    Je te rend ton pardon car ce que je viens chercher ici ce sont tes mots. Tes doutes et tes émotions, tes joies et tes peines sont les fleurs de ce jardin tout blanc qui te va bien.
    Si certains lecteurs n'aiment pas tes fleurs... du mal, rien ne les retient en ce lieu qui est, rappelons-le, un espace privé ouvert au publique.
    Moi, ça me plaît ta façon de déranger.
    Et si parfois je lis et relis en silence ce fleuve qui coule en toi, c'est que je ne trouve pas les mots pour égaler ce que je vois.
    Tu es belle Lilia, et ne laisses personne te dire le contraire.

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  7. Celles qui me précèdent ont dit exactement ce que je pense. Tes écris sont très intéressants et il serait dommage que tu n'écrives plus.

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  8. @lilia: tu ki défend les enfants et leurs procés, pourtant ke tu es déjà femme par maints cotés, tu es enfant tu es l'enfant é encore si véritablement enfant.
    t'as excellé en décrivant tes tristesses et les laideurs de la vie
    observer!!!!! c à cette tâche, en définitive, ke tu te consacres , oh!
    tu as certainement 1 sens aigu trés aigu en fait de l'observation.
    J'ai trop aime te lire,si touchant et si profond que ca m'aide a penser autant de plus et me permet d'apprendre a m'approfondir.
    Bonne continuation!

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