mercredi 11 novembre 2009

Oh l'horreur
J'ai promis à une bloggeuse de mettre pour elle en ligne un poème
"c quoi un ami"
texte que j'ai écrit il y a déjà qq temps sur un site: la guerre des mots.
Fransua aussi y écrivait . C là que je l'ai connue.
JE vais illico m'exécuter, j'ouvre le site que j'ai abandonné depuis mon blog.
QSQ je trouve.
Rien.
Tout a disparu hormis le terme vendu et une explication malhonnête.
Pas de préavis.
Pas de suivi.
Pas de lien ou d'adresse pour faire suivre.
Des nuits de veille et d'angoisse.
Des nuits d'insomnies et de tension.
Des nuits de recherche et de sentiments.
Des rencontres magnifiques.
Des retrouvailles et quelques autres discordes où j'ai cru perdre une amie Michelle à cause d'un litige à la con mais tellement crucial et douloureux.
C terrible comme je perds vite au change des êtres chers que je rencontre sur le chemin d...
mais bon laissons la douleur dans son terroir.Là n'est pas la question.
Et revenons à mic dembo, ce site évaporé de la circu.
LE problème chez moi, c'est cette quantité indéfectible d'emportement et de hâte.
Je fonce toujours tête baissée.
Je n'assure jamais rien et bonjour les gifles !
JE n'ai gardé aucune trace de ce que j'ai écrit car je pensais les retrouver par simple clic mais voilà c fait ils ont vendu sans prendre l'accord des auteurs
Je suis contrariée, très contrariée.
J'ai envie de hurler.
J'ai envie de cogner dans mes bêtises, moi qui ne grandit jamais!
Toujours ce même comportement, cette espièglerie.
Toujours cette stupide foi en les mots.
J'oublie vite que les mots sont capables de dérobement, de trahison et de désertion.
J'oublie souvent qu'ils sont capables de viol ou de complicité comme lorsque enfant j'écrivais et qu'ils vendaient la mèche et mes petits secrets.
Oh comme j'ai pleuré quand j'ai découvert le pot au rose.
Mais là encore, je me disperse de notre problème initial: la guerre des mots.
J'oublie toujours et c'est pour cela que je me retrouve seule alors qu'autour de moi c peuplé.
Je ne peux digérer ce nouvel affront par ce matin frisquet.
Tout semble me narguer d'ici jusqu'à la plus petite fibre en moi.
A qui le dire?
A qui le répéter?
moi je vis dans les mots et pas des mots.
Et je ne viole personne en le faisant.
Je n'agresse personne.
Je ne veux rien dérouter, absolument rien.
Je joue peut-être mais comment me retenir lorsque je sais que c'est mon seul péché mignon.
C'est plus et je n'y reviendrai pas .
Ecrire est pour moi comme à une poignée un exutoire, un destin sur le chemin
Ecrire c'est me frotter aux autres à plein temps non pas en manque d'affectivité ou par flambée d'hormones sexuelles mais parce qu'il m'est vital de m'approcher encore m'approcher..
Ecrire c'est vivre et rien de plus.
Du moins pour moi en ce moment.
Des fois, je disjoncte en écrivant, je l'avoue sans grande honte.
Des fois encore, ça part dans le mauvais sens où nos rêves sont délurés et nos désirs de stupides fantasmes.
Des fois encore, c'est des romans fleuves qui dérangent comme pour tata Ichtir
et certains que je tairai par respect.
Des fois c'est le Nil qui gonfle et qui rugit.
c'est le fleuve qu'on ne retient plus.
C'est la crue.
Le déluge mais sans arche.
Un cénotaphe à élever.
Une épitaphe manque pour la délurée aux pieds nus et à la tête folle .
Oh quel horreur et comme j'ai pleuré ce jour et les jours d'après.
désolée, bloggeuse mais je n'ai plus ce que j'ai écrit un jour pour toi et les autres sur " c quoi un ami"
Mais en fait c quoi un ami....

10 commentaires:

  1. ils ont prit tes textes comme ca sans explication,sans te contactee OO

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  2. oui tendre amie sans explication

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  3. je comprends ton désarroi et ta colère... Je vais faire profiter de la leçon pour garder mes textes avant qu'ils ne disparaissent...

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  4. non lilia, on ne peut pas dire cela ! Ils ont fermé un forum d'écriture où écriaveient plein de gens dont toi et moi mais des dizains ou centaines d'autres. Moi j'y ai publié 230 textes sous copyright noormalement mais un de leur artcile de réglement sous entend que nous leur avons cédé nos roits pour ce qui publié chez eux. On ne sait pas encore ce que va devenir le site qui a été vendu et nous sommes nombreux à y avoir publié, alors il faut attendre car pour l'instant on ne peut rien faire ni même retiré nos textes et sache que m^me pour ceux qui l'ont fait, les textes sont restés dans les archives du sitealors tu n'as rien à te reprocher. Des fois moi aussi je me sens naive mais sur ce coup là je me sens blessée de la confiance que j'avais mise en eux depuis plus de 2 ans. j'ai écrit aux administrateurs et le mail n'est pas revenu donc ils l'ont lu
    Il faut attendre Lilia et ce site nous a permis de nous rencontrer et de partager de beaux écrits et de beaux moments
    Je t'embrasse et laisse le temps venir, nous ne savons rien de ce qui se passera mais c'est sûr que c'est pas très sympad'évoir fermé un site sans même le dire aux auteurs concernés !

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  5. C'est vraiment choquant ce qui t'arrive, est-ce que c'était avec blogspot aussi? Je ne voudrais pas qu'une telle chose m'arrive. Bonne fin de semaine.

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  6. Bonjour Lilia,

    Ecrire, c'est ouvrir notre coeur et notre âme en toute confiance pour partager, se confier, se libérer et aider.

    Jamais nos textes devraient disparaître sans notre consentement. Vraiment désolée.

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  7. Mince, on apprend toujours, meme par les plus difficile manieres. J'espere qu'un jour ils payeront leur viol.

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  8. C'est inadmissible qu'on ne t'ai pas averti auparavant, te laisser le temps de sauvegarder tes textes. Je comprends ta douleur et ta colère.
    http://quaidesrimes.over-blog.com

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  9. Bonjour lilia, par un pur hasard je découvre que le nom que j'vcais emprunté pour l'un de mes blogs est cité dans votre texte. Je ne vois pas en quoi lilia vos textes m'avaient dérangée. Pour peuve dans l'un de mes blogs j'avais fait paraitre deux je crois et ils y sont toujours. Ce qui me dérange c'est que ces conversations plus intimes que des échanges de banalité ne devraient pas être ouvertes à tous. Que pour exprimer ses sentiments à une personne où lui raconter une partie de sa vie il est plus disret que de les lui envoyer par mail.J'ai lu beaucoup de vos écrits et même si je trouve que ce sont des romans fleuves, j'en ai apprécié certains. Ce n'est pas, à mon avis,en vous exprimant au vu et su de tous que vous résoudrez votre problème de dualité .
    vous vous souvenez m'avoir un jour invitée à un thé à Sidi Bou saïd(j'y étais dimanche dernier)et cela n'a pas pu se faire.....

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