mercredi 2 mars 2011

J'AI UNE GRAVE QUESTION kasbewy ou kobbewy, tu es??

KASBAWY par référence aux gens de la kasba qui assiègent la place du gouvernement depuis plus de douze jours..

KOBBEWY par référence aux gens de la kobba la coupole d'el menzeh qui s'y plantent sans tente ni siege depuis la rupture du silence appelé ouvertement par le premier ministre ganouchi et il me tente de rie le ministre déchu par similitude à son président déchu mais je n'ose pour rester polie et dans les conventions.

J'ai une question dernière confection comme l'appelle le regrétté animateur de hannibal qui fait pleurer nos mamans en remplissant le porte-feuille d'une chaîne empire bâtie au temps de toujours le même président

"andi souel khatir"

alors la question est kasbewy ou kobewy, tu es?





Je prends mon rôle d'éclaireur au sérieux et me lance vers la Kobba.

Je suis une femme ordinaire , très ordinaire alors je m'approche discrètement.

Il y a vraiment de quoi subjuguer mon égo, mes espérances aussi.

Des voitures flambant neuves ou bien lavées, correctement stationnées.

Des slogans , des banderoles savamment griffonnées!

Des gens civilisés très civilisés qui s'excusent à tout bout de champ.Ils savent se donner la parole , écouter et faire un tour de table j'allais dire.

En tout cas, je ne vois ni de voiturette de bambaloni ni de popcorn ni de marchands puants de "adham tayeb et foules mawed au cumin"( oeufs à la coque et féves au cumin)ni de vendeurs d'occasion de petits drapeau et de photos de Bouazizi très prisées par ces temps.

Je vois des hommes libres qui parlent et discutent tranquillement et qui même en s'échauffant se gardent d'élever un ton courroucé.

JE VOIS des femmes libres qui disutent brillamment en groupe ou avec des inconnus.Elles insistent ,élèvent suffiasamment la voix dans une mesure qui me donne envie de chanter tellemnet que c'est bien dit voire rythmé.

Elles sont toutes belles de la plus jeune beauté fraîche rosacée par ce brin de discussion enflammée à la moins jeune beauté bien entretenue

faux ou vrais bijoux en tout cas je n'avais point à me plaindre des odeurs de parfum de luxe ni des fringues griffées ni des chaussures dernier cri.

Un instinct de distinction .

Que du beau monde!

Mais d'où me vient ce courage d'approcher , de poser timidement à une quinquagénaire distinguée en fief avec un jeune aux cheveux bien lissés de quoi,il s'agissait?

Elle m'ouvre ainsi qu'à mon frère qu'on prend certainement pour mon homme le passage et m'invite avec la fameuse générosité de Marie-Antoinette pour son peuple affamé de pain "qu'on lui donne des brioches!" à poser ma question .

Je me suis sentie du coup bête, ma question inutile surtout que je compris que le jeune homme devant moi était un éminent avocat très en vogue sur l'une de nos chaînes télévisées.

Je bégaie et murmure à peine:je ne comprends pas pourqoui vous avez rompu le silence juste après l'appel et le départ de GANNOUCHI??

Je continue de manièe pernicieuse,je l'avoue :

son invitation était-elle plus valable que les quarantes jours de silence que les vingt trois ans de dictature et puis pourquoi vous l'invitez à revenir pourquoi je ne sens pas ce fort sentiment de culpabilité à son égard alors qu'il a été un gentil sous les gouvernes du méchant

il n'a fait que prospérer l'économie d'un pays qu'un pilleur a vandalisé, tué la révolte emprisonné nos enfants , tué sans aucune raison juste parcequ'ils voulaient vivre libres un peu comme vous que j'admire tant

mon frère m'appuie ou m'enfonce en riant:laissez la parler elle ne sait pas ce qu'elle dit ,la révolution habletha

samhna madame

je relève : samahni madame wenti monsieur mais hier à la télé c bien toi le monsieur de la télé, tu défendais koi exactement car j'ai pas très bien compris

j'ai même comme l'impression que vous légitimiser le silence de ganouchi qui se retire sans procès sur les crimes sur des civils innocents des manifestants de celui des milices armées des snippers et beaucoup de nondits sous son gouvernement et cjustement là que vous parlez vous que vous sortez de votre silence et que vous êtes dérangés...

SVP expliquez moi si je me trompe car là vraiment je ne comprends plus comme le jour où je n'ai pont compris le raid puissant sur les islamistes de ben ali sur ennahda moi qui ne porte ni hijab ni pense le porter mais juste parceque la question s'impose car c'est un moment de vérité..

C'est au tour de madame et monsieur de bégayer une chose comme nous sommes contre l'anarchie notre pays va en chute libre non a l'extrêmisme à la manipulation oui au travail à l'action et plus jamais aux cass et aux grèves non à l'ordre des priorités

il ne fût jamais question de déblayer avant de construire or le travail en tunisie commence d'abord par le déblaiement de vingt trois de dictature de répression de crimes contre les droits de l'hommeet surtout surtout de jsutice!

Je tire une dernière en finish : je suis désolée mais vous parlez trop compliquée pour moi comme pour la mère de Bouazizi et de tous les autres et d'aussi des gens de la kasba qui la dernière ont enterré un fils un ami tué sous les balles des gardiens de paix de ganouchi à la tête de ce gouvernement.

vous avez sûrement raison mais je n'arrive pas à comprendre: vos mots sont vides et interessés , votre parfum me monte au nez et votre arrogance m'insupporte surtout vous madame de cet autre groupe ou encorede celuilà tellement mnakrssa et parlant de haut qui semble chiffonnée plus par sa manucure qui se rayera une fois le droit à la grève de sa domestique accordée.

JE quitte la kobba écoeurée et pars faire un tour à la kasba où l'odeur du méchoui dégoulinant sur mes mains , de la barbe à papa collante chatouille agréablement mes sens, me ravifie et me réconcilie avec mon peuple.

Des jeunes hommes non en costard-cravate cette fois ,je l'avoue sentant fort, à la barbe mal rasée, des yeux exorbités par des nuits de veille et des tensions malcalmées circulent sans civisme particulier hormis :

saccar fomok fama nssa parmi nous, cache ta cigarette omok jet ou encore ramasse ce mégot par le service d'ordre d'hygiène, rod belek si tu découvres un intrus milicien ne le frappe pas hurle rcd et entoure le avec tes amis ne le frappe surtout pas et appelle l'armée...

Un tamtam et un bendir d'occasion sur une guitare et un violon tour à tour grattés par des mains entraînées et les voix sont à la joie , à la liberté, au manque certain de convention embourgeoisée mais mon Dieu combien j'aime et me plaise à tout bon entendant!

jeudi 24 février 2011

Aujourd'hui à la kasba...



Je suis à place la kasba, la place du gouvernement.

Des jeunes beaucoup de jeunes,des moins jeunes voire des enfants affluent de toute part.

Les rues tonitruantes des souks ramènent sans arrêt du monde pour soutenir les manifestants.

Les rumeurs disent que des caravanes de soutien arrivent de l'intérieur du pays.

J'ai vu ce matin en prenant l'autoroute de la marsa pour m'y rendre une foule de jeunes sûrement des élèves descendre les vingtaines de kilomètres les séparant de la kasba à pied escorté d'une voiture de police et un camion de l'armée pour leur assurer le chemin.

Tout se passe dans l'hilarité du regroupement, les chants de la révolution.

A la basba, des chars de police bondés sillonnnent sur toute la place, des gendarmes, des agents de la circulation, des flics en civil font foi de présence sans aucun affrontement jusque là.

Des camions de militaires sont stationnés sur la place dos au mur de la kasba et non en cordon autour des manifestants comme la dernière fois..

Les manifestants sont pris en sandwich entre les militaires et les agents de police .

Cette situation est plus confortable pour les manifestants car ils ne permettront plus aux militaires de se retirer comme la dernière fois celle du fameux vendredi pour les livrer crus et à découvert aux policiers armés.L'un des manifestant a même proposé de s'étendre sous les chars militaires au cas où ils vodraient quitter la place.

Cela a été applaudi à l'unanimité.

Des chants révolutionnaires à commencer par l'hymne national béni, des slogans vigorifiant harmonieux, mélodieux et des fois inventés sur le champ comme celui " SOB SOB YA MATR EL GANOUCHI FI KATAR" soit "verse verse averse el ganouchi est en danger" pour applaudir la forte pluie qui nous rafraichira pour un instant.

Des marchands ambulants ont envahi rapidement la place offrant leurs cocktails d'occasion et assurant ainsi leurs gagne-pains de la journée .

Je suis scotchée par ces jeunes si unis de toutes catégories sociales: des gens de la faculté de médecine sont sortis de leur tour et ont appelé vaillamment à l'action,

Des étudiants venus des facultés voisines, une caravane d'étudaints du campus sont venus à pied les rejoindre, d'autres des villes de toutes la Tunisie

Des intellect avec des chômeurs, des travailleurs, des avocats, des médecins, des journalistes couvrant l'évenement et le flux continue à grossir tout le long de la journée.

Des drapeaux , des banderoles, des inscriptions honorent les murs de la kasba mais surtout une organisation sans égale.Des amateurs devenus héroiquement Pro.

J'approche la galerie où se regroupent les manifestants de la première nuit.Un, deux, trois...personnes me barrent délicatement le chemin.

Je livre le nom de mon fils et l'on me fait passer.

Je suis transportée par mon bébé devenu brusquement en la fraction de un mois un Homme.

Je leur propose mon aide,des médicaments.

Ils s'empressent de me faire visiter ce couloir transformé en camp de réfugiés.

Un coin est réservé à l'alimentation des manifestants.Des stocks de victuailles, d'eau commencent à s'amonceler.Tout est fourni par le peuple.

Chacun apporte discrètement sa participation.

Deux ou trois femmes d'un certain âge gardent le coin repas, s'affairent autour des sandwichs préparés proprement sur le tas.

Je jette un coup d'oeil sur l'hygiène et je constate agréablement qu'un groupe d'hygiène s'est mis en place pou rcouvrir l'évenement.Les mégots de cigarette, les bouteilles d'eau, les papiers tout tout est vite ramassé sur toute la place dans de grands sacs pendant toute la journée par des bénévoles gants en plastex aux deux mains.

Je constate aussi que certains dorment sur des cartons en guise de lits d'occasion lovés dans leur manteaux ou de maigres couvertures.Cela doit être les manifestants qui ont veillés tard pour cette première nuit de siège à la kasba.

Une organisation populaire sans grande préparation mais tellemnt éprouvante.

Que d'émotions lorsqu'en une seule voix,les manifestants se soulèvent et clament le départ des restes de ben ali en commençant par Gannouchi le premier minbistre .

Je ne suis pas malheureusemnt politisée et n'y comprends pas grand chose mais les revendications de ces jeunes sont très défendables.Ils réclament le départ déjà cité ainsi que la dissolution dgouvernement actuel imposé sans la volonté du peuple.. En effet,je lis une grande pancarte où sont énumérées les revendications des manifestants: dissolution du gouvernement et du parlement, destitution de la judicature, formation d'une assemblée constituante élue par la volonté populaire.

Je me promène entre les manifestants..un air de fête,les gens sont détendus enflammés certes par cette fièvre révolutionnaire mais jamais violents même les corpuscules dispersés de part et d'autres discutent souvent fébrilement,interchangent les avis , reprennent leur discours pour s'emballer de plus belle.

Je m'approche timidement d'un attrouppement, tends mon oreille et reconnais celui qui débat:c'est un avocat animateur de la télé privée hannibal qui en a été récemment écarté pour son patriotisme et ses idées révolutionnaires contre cette télé pourrie vestige par alliance du régime déchu.

Je glisse mon attention vers cet autre groupe :un jeune homme barbu discute de la révolution, de la position des islamistes dans cette révolution et de tolérance de l'islam.

J'approche un groupe de policiers.C'est une bande de jeunes , de nouvelles recrues on dirait.

J'en aborde un très jeune et lui envoie en pleine figure:j'espère que vous ne frapperez pas les manifestants ce soir comme la dernière fois!

Je ris de mon audace,plus d'un mois en arrière,je n'aurai jamais osé nargué un flic ni même traversé le même trottoir.

La peur est derrrière nous. Plus jamais, nous ne redeviendrons des rats et nous nous ne se cacherons plus pour mouriir.

Ivre de cette potion nouvelle et fantastique qu'est la liberté, je m'engage entre les manifestants, c'est un groupe cette fois d'artistes et des comédiens .Je suis emportée par cette vague de liberté .Une ambiance plus que conviviale.

Je suis émue. mieux encore je me sens retombée dans la jeunesse c comme si les années pélaient comme des peaux mortes de ma personne d'il n'ya pas si longtemps réservée et tellement prisonnière d'un canton de conventions, de règles, de mensonges et de faux semblants.

Je me secoue comme pour faire tomber définitivement mes chaînes et me dissous parfaitement dans la foule et chante en une seule voix " Dégage, dégage..."en nous tournant tous dans un seul mouvement de la main vers le palais du gouvernement.

samedi 12 février 2011

Et si Bouazizi se lève de sa tombe....

Et si Bouazizi se lève de sa tombe , que vais-je lui raconter?
Dois-je lui raconter ma joie ravit le soir même de la chute de ben ali par les tirs des snippers et les massacres perpétrès sur les civils innocents?
Dois-je lui raconter notre hâte invétrée de remplir nos frigots avec cette fievre acheteuse qui a vidé pratiquement tous les rayons?
Dois-je lui parler de ce souci permanent ma foi tellement insignifiant de notre confort personnel et ne jamais manquer de rien?
Dois-je lui parler de ces rumeurs qui enflent et désenflent au gré de certains manipulateurs menaçant la quiétude de la population?
Dois-je lui parler de ces émissions télè avec ces retours de vestes toute taille confondue et fourre-tout sans précédent?
Dois-je lui parler de ces milices qui sément la terreur et embrigadent la nation?
Dois-je lui raconter la misère du peuple étalé au grand jour?
Dois-je lui raconter les mains qui arrachent, pillent légitimisant le vol du bien volé?
Dois-je lui parler de ces bains de sang, des règlements de compte et des" dégage" sans fondement,
Dois-je lui parler de ces ministres qui ne savent plus où donner de la tête?
Dois-je lui raconter ce foisonnement de maisons qui poussent n'importe où et n'importe comment ?
Dois-je lui raconter ces sordides favélas aménagées dans l'illégalité et en toute impunité?
Dois-je lui parler de ces grévistes qui appellent à des augmentations de salaire et amélioration de leur confort personnel?
Dois-je lui parler de ces manif, de ces jets d'invectives?
Dois-je lui raconter que l'essentiel se perd au profit du personnel, des règlements de compte et du non prioritaire?
Dois-je lui raconter la grève des enseignants à l'amour propre bléssé?
Dois-je lui raconter la grève des élèves entraînés?
Dois-je lui parler du RCD qui tapi dans l'ombre ressurgit à tout bout de champ dans les comportements?
Dois-je lui parler de ces appels à témoins , de cette mendicité horripilante qui usurpe l'essence même de la révolution ?
Dois-je lui raconter que chaque jour la voix du plus faible et du démuni se meurt lâchement?
Dois-je lui parler de ces mains basses , de ces razias et des passes-mains?
Dois-je lui parler du qui veut quoi et des revendications sans fin?
Je lui parlerai de ces fervents facebookers sentinelles de la sainte révolution.
Je lui raconterai cette femme qui a offert en martyr ses quatre enfants.
Je lui parlerai de ces loyaux enseignants qui ont rompu leur droit de vacances pour offrir leurs services gratuitement .
Je lui raconterai ces élèves reconnaissant et leurs bouquets de fleurs déposés au pied de leurs enseignants.
Je lui parlerai de nos enfants , des notables devenus éboueurs pour un instant.
Je lui raconterai les contremanif de ce matin pour annuler celles des revendications.
Je lui parlerai des caravanes de remerciement.
Je lui raconterai la fête du dimanche dernier, main dans la main sur la place même de son immolation.
Je lui parlerai de nos lieux de culte devenus grâce par sa mort vivants.
Je lui raconterai l'Egypte, les égyptiens sur nos pas et la chute de leur tyran.

mercredi 2 février 2011

Pour toi d’Israël et qui me lis.....

Parce mon amie Nanou m'a appris à faire et que je la remercie.
Parce que la censure n'existe plus chez nous et cela est en lui même une victoire.
Parce que je peux voir maintenant les statistiques et les IP de mon blog et que je me conforte vigoureusement de vos mains tendues, votre écoute et partage,j'ai vu une adresse une seule venant d’Israël tellement "ennemi-ami"
non, non ne partais pas, je ne vais pas faire de politique
je le répète,j'en suis incapable par manque de courage?

NON par manque de sciences et de savoir
Non par manque de.... et je ne sais
Non Mais par manque de peau car ma peau est serpentée de cette double appartenance et je ne puis haïr et ne pas aimer!
Frères ennemis toujours ridiculement départagés alors que comme disait si judicieusement Nanou dans son blog sans penser à cela et c'est une grande penseuse celle là mais si elle l'ignore.
dans nos coeurs, chacun a une place bien délimitée comme une case propre pour l'autre et il n'aurai plus de place à une mesquine jalousie
moi aussi,je le pense mais ne nous perdons pas
si là je fais ce texte et que j'écris c'est pour ce lecteur d’Israël que je ne connais d'identité pour lui dire non parce le destin a voulu que je détienne de sa judaïcité dans mon sang une partie mais parce qu'hier sans le connaître, j'ai répondu et cela les écrits, encore Nanou peut attester, aux 120000 juifs de Tunisie qui m'avait un courrier comme tout le monde clamant l'incendie et le saccage de la synagogue de Gabés.
Pour lui et les autres qu'ils ne prennent peur ou interprètent trop hâtivement les évènements(je ne disculpe personne car j'ai moi aussi leur peur dans le ventre et je ne peux m'en cacher des possibilités de dérapages et de l'obscurantisme irreligieux qui puissent en découler);
je me résume hier voilà ce que j'ai répondu
je vous fait un copié collé et allez vérifiER SI VOUS VOULER
voici le lien http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.drzz.info%2Farticle-tunisie-attaque-terroriste-contre-la-synagogue-de-gabes-par-ftouh-souhail-66238393.html&h=1003aulXBV5hpSHwH09qvMfGBFw

Arrêtez de dire cela n'allumez pas le feu
Ne vous faîtes pas peur parcequ'une poignée de criminels veulent défigurer la tunise
non c votre tunisie aussi ne rentrez pas dans leur jeu
je sais , vous avez le droit d'avoir peur, de penser aux juifs de tunisie mais cela ne veut pas dire que les saccageurs sont les intégristes
pourquoi ne dites vous pas que depuis ce lundi, nous vivons de plus en plus dans la terreur la criminalité, le rapt d'enfants devant leurs écoles, les milices armées ki violent et saccagent tout
qui sont ces gens ?
certainement pas les intégristes mais la police qui veut effrayer la population
EN DISANT POLICE JE VEUX DIRE ceux qui continue à défendre le régime de ben Ali et n'hésiteront pas à aller jusqu'au bout pour nous tuer tous et faire régner le régime de la terreur
svp ne boudez pas votre tunisie la mienne aussi
j'ai erré tous les jours des manif dans la capitale exprès près de la grande synagogue de Tunis, les manifestants avaient l'occasion de la saccager un million de fois avnt k'on renforce les barrages devant elle et pourtant, ils avaient rien contre, ils passaient criaient contre le gouvernement jamais contre les juifs.
c vrai k les dérapages sont posssibles mais ce ki doit se dire surtout c k vous juifs de tuniise à l'exterieur de votre pays ne devez jamais douter d'elle même si on vous a fait du mal même si l'histoire peut se répéter mais combien de juifs ont été sauvé par des musulmans ki les ont cachés et aimés
pensez à cela et ne nous détestez pas car le vrai tunisien aime son frère de n'importe kelle religion kil soit
je vous aime
lilia

mardi 1 février 2011

"اروع موسيقى للثورة * الدوار ..." la plus belle musique de la révolution

Quel thème choisir lorsque le black-out colorie le quotidien?
Sur quelle branche se poser lorsque le poids se fait sentir, les vies basculer?
De quoi animer ses journées lorsque le vécu devient pénible, impossible à gérer?
Qui? quoi? que?
Rumeurs qui enflent mettent à nu nerfs et émotions.
Infos intox ou intox infos.
Pleurs sur rires saccadés.
Viols perpétrés sur des rapts d'enfants.
Braquages sur des vols à la tir.
Haute criminalité sur orchestration du crime organisé.
Oh ya bledi, est-ce à quoi tu me réservais?
Oh ya bledi,est-ce à quoi tu me préparais?
Je croyais en finir avec la peur en me soulevant contre ton tyran.
Je croyais ne plus gémir, ne plus pleurer.
Je croyais en finir avec les morts en lapidant Satan .
Je croyais ne plus recourir à la violence , ne plus avoir froid.
Je croyais qu'en devenant libre, je ne cautionnerai que la beauté.
Je croyais que plus une mère n'ululerait ni une autre ne se grifferait .
Je croyais qu'entre chien et chacal, je ne choisirai.
Je voyais déjà le jasmin refleurir sur ta terre brûlée.
Je voyais déjà ta semence grossir, tes hommes heureux.
Je voyais déjà les heurts s'adoucir, les maux s'apaiser.
Je voyais les hommes, les femmes , les enfants s'unir pour chanter.
Oh mon beau pays!
Pays de mes douleurs , pays de mes amours et destinées.
Je te croyais de ce carnage délivré.
Ton sang est venu me ternir, ton cri me tronçonner.
Je ne veux pas de cette liberté de Hallier faite d'ombres et de vains combats.
Je ne veux pas de cette liberté vide qui ne me fera que changer de prison.
Je ne veux pas de faux jours , d'obscurantisme et de faux semblants.
Il l'a dit et je le reprends.
Ivre de tes rêves , jamais je ne cédera!
Forte de toi, jamais je ne te vendrai!

http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fvideo%2Fvideo.php%3Fv%3D124241300979158%26comments&h=44881

dimanche 30 janvier 2011

Une trés belle leçon de vie

Une jeune femme a un vol à prendre.Elle s'installe dans la salle d'embarquement un journal à la main pour faire passer le temps,un paquet de biscuit pour faire taire une fringale
Un homme pas très in sans grande allure s'assoit à côté son journal entamé
Elle ouvre le sien, se sert dans son paquet
LE monsieur fait de même.
ELLE LEVE LES YEUX LE TOISE POUR SON AUDACE, son manque de tact.
IL NE LA REGARDE MEME PAS ET CROQUE DANS SON BISCUIT.
il est vraiment culotté manque de tact et pas très gentleman.
Elle le snobe.. Après tout, elle est plus classe k lui pour s'abaisser à son niveau
Elle laisse passer l'acte se ressert et continue à lire.
Il fait de même une ,deux, trois fois jusqu'au dernier biscuit.
Furieuse, elle rumine et se promet de voir jusqu'ou il peut aller.
Il prend le dernier biscuit, le partage en deux puis SANS MOT remet dans la boite une moitié ,croque dans la seconde sans se gêner.
Hors d'elle même et sans un mot, elle prend ses affaires et monte dans l'avion qu'on vient d'annoncer.
UNE FOIS installée, elle ouvre son sac et lance un cri d'efffroi.
Son paquet de biscuit était intact au fond de son sac
Pour une fois, elle se sent petite très petite ET A HONTE.....



w hdithna kyess


Dans la vie, tout est dans ces exemples et quatre choses sont irréversibles:
une pierre jetée pour détruire.
une parole méchante prononcée.
un acte fait sans être réfléchi.
la jeunesse les années perdues Futilement et qui ne reviendront jamais.


je pense avoir été fidèle dans ma traduction
belle histoire ki trouve sa place dans ma tunisie en pleine guerre surtout ce kon a pu pensé dit ou fait à l'égard des manifestants de la kasba (la vieille médina dont je vous ai déjà parlé)
Des manifestants venus de toute part surtout du fin fond de mon petit pays pour acclamer la résolution du nouveau gouvernement parce qu'il continue quoiqu'amélioré à détenir des membres de l'ancien gouvernement)
cette jeunesse a et est plus lucide probablement moins diplômée k moi et mes semblables moins aisée car j'ai vite mordu à l'hameçon et cru en leur bonne foi de changement mais ce gouvernement continue à nous berner puis à nous mentir et cela est insupportable
ce qui est encore plus insupportable c'est que cette jeunesse a été avant hier battu à mort pour l'obliger à déguerpir et quitter les lieux des gamins civilisés propres certes démunis mais mille et incomparablement doués d'un sens de civisme de propreté et surtout de dignité
Des gamins de pas plus de trente ans généreux qui ont offert leur vie dans cette révolution de la dignité et non du jasmin comme aime le dire les médias ni pour le pain ni pour l'argent mais la dignité juste la dignité un homme de moins de trente ans s'est immolé pour dire non ne pas s'agenouiller donner un bakchich pour avoir la liberté de circuler avec sa charrette de légumes;
A ces jeunes gens on doit cette révolution mais que leur a lancé le peuple en remerciement??
DES PIERRES
PIRE DES HUMILiATIONS
Les info ont défiguré les manifestants et les ont assiégés dans leur dos après que les militaires qui étaient censés les protéger se soient retirés crapuleusement LES LIVRANT CRUS SANS PREAVIS AUX CHIENS POLICIERS ET A UNE BRIGADE POLICIERE DES PLUS MEURTRIERES
Le malheur c que dans notre hâte de revaquer à notre tranquille quotidien, nous nous sommes vite prêter au jeu et cru à ces viles manigances.Des fois pour vite en finir nous aimons nous conforter de ce qu'on nous avance sans vérifier ni aviser.
Honte à nous
Ils se sont tus pour kon parle
ILS se sont avancés pour nous servir de bouclier
ILS se sont humiliés eu froid, faim POUR NOUS LIBERER
jamais saccager, casser ou voler
toujours têtes hautes mains propres et Dieu seul sait avec kel tact finesse et savoir faire .
oui eux que nous avons traité de bergers ,d'arriviste et de pilleurs.
alors HONTE A NOUS KI AVONS LE SNOBISME DE LA JEUNE FEMME de DE L'AEROPORT, SES ACCESSOIRES POSTICHES ET EPHEMERES.
Honte de notre lâcheté, faiblesse, imbécillité et surtout notre peur permanente pour notre confort personnel nos petites vies de bourj alors qu'ils ont offert vaillamment leurs vies et celles de leur famille pour nous.

J'AI HONTE POUR MOI MAIS JE N'AI PAS HONTE DE L'AVOUER ET DE LEUR DEMANDER PARDON
ET VOUS?

mercredi 26 janvier 2011

"vaillants" perdus sans collier

Suis-je une vaillante lorsque tout le monde est sorti hurler sa colère, sa hargne vindicative?
Suis-je une vaillante lorsque les mots se meurent encore avant d'être expulsés?
Suis-je une vaillante lorsque taraudée par un scepticisme non pour les principes et les motifs de la révolution mais des doutes sur l'avenir de ce peuple qui n'est autre que le mien?
Suis-je à la hauteur de mes écrits qui se veulent authentiques, vrais et sans censure?
Suis-je à la hauteur de ces jeunes qui découchent très loin de leur famille, arrivent par vague incessante depuis des jours et des nuits sur Tunis la capitale, s'exposent aux morsures des nuits glaciales d'un janvier en feu, aux dalles impitoyablement gelées du quartier de la Quasba de la vieille médine où siège le palais du gouvernement?
Un gouvernement certes dans ses dernières heures continue à sévir dangereusement rendant la vie de tous les jours impossible, les revendications d'un peuple longtemps opprimé sans écho mais surtout affichant un outrageant sens de despotisme de menfoutisme de sans gêne de crevez-tous mais nous ne partirons pas avant d'avoir tout geler, saccager, briser jusqu'au moindre centime , moindre miette moindre rêve mais surtout surtout en semant l'anarchie, la pagaille et les règlements de compte à couteaux aiguisés parmi les civils
un gouvernement bafouant toutes les règles, les scrupules, laissant fleurir les rumeurs pour en faire avorter d'autres, alimentant les nuits de terreur et de crimes impunis puis se délécte du chaos, de la peur des innocents , continue à tirer dans le dos et à bout portant, vire à gauche, prend un sens contraire arrive en trombe sur la foule exaspérée pour aspirer sa colère, jouir de l'infamnie et dans un avant dernier soupir crache son ingominie en décrétant un avis de recherche contre les ben ali et les trabelsi à travers un interpol pas très puissant en Arabie puis se redresse lâchement à travers des menaces encore des menaces contre les manifestants de la Quasba puis dernièrement se livre crapuleusement en lançant des appels à comparution et des arrestations pour des chefs d'inculpation dérisoires presque fantôches
un semblant de justice de pénalité dans le seul but de lancer des miettes à cette population en révolte pour avorter sa colère et ses revendications
des meurtres par milliers dans l'impunité, corruption, usurpation, fraudes, abus de pouvoir et je ne sais .
qu'attend ce gouvernement en agonie à part pour moi la citoyenne apolitisée et pour tant d'autres d'ailleurs que de gagner du temps pour plus écouler les preuves de leurs mains immaculées du sang des innocents et surtout offrir à la zizanie, l'anarchie et le chaos le champs de mieux piluler.
Je suis comme tant d'autres effacée et sans grand bruit insuffisamment politisée parceque la politique est une culture, une science qu'on nous a tous interdits.
Liberté provisoire, rêves confisqués,je suis de ces gens et si aujourd'hui le monde craint pour nous du " trop de liberté", j'affiche depuis ce fameux 14janvier2011
UNE CONFIANCE SANS PRECEDENT EN CE PEUPLE VAILLANT PERDU SANS COLLIER
certainement que nous allons patauger, nous perdre et bafouer.
certainement que nous allons trébucher, saigner et se tromper.
certainement que le prix à payer sera cher, la facture considérable mais le printemps reviendra , les hirondelles retrouveront leurs abris et notre ciel rebrillera encore plus beau plus neuf qu'avant et ce ne sont pas des mots
La politique est une culture que nous cultiverons .
La politique est une science que nous apprendrons .
La poltique a besoin de ces jeunes qui ont dit non.
et si certains se mettront sur le chemin pour nous dérouter, nous les arrêtrons.
et si des épines se dressent sous nos foulées pour nous faire saigner, nous les arracherons .
et nous continuerons FIERS VAILLANTS PERDUS peut-être mais SANS COLLIER.



« Lorsqu’un jour le peuple veut vivre, force est pour le destin de répondre, force est pour les ténèbres de se dissiper, force est pour les chaînes de se briser. » ABOU EL KACEM ECHEBBI